Produit n «Lu Algérie» a officiellement lancé, hier, dimanche, une nouvelle gamme de biscuits au cours d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Sofitel, à Alger. Prince goûter est le premier biscuit de renommée internationale à être fabriqué localement, a affirmé d'emblée le directeur général de Lu Algérie, Claude Joly. Il a été certes adapté aussi bien au goût algérien qu'au marché national avec «des biscuits plus petits par rapport à ceux qui sont commercialisés en France et ailleurs et à un prix très abordable ne dépassant pas les 50 DA le paquet», mais la qualité reste la même, a-t-il ajouté. Riche en lait, Prince goûter est destiné principalement aux enfants. «Son prix a été établi de sorte à permettre aux familles de l'acheter régulièrement», a souligné M. Joly, précisant au passage que des chercheurs du laboratoire du groupe Kraft dont fait partie Lu «sont spécialement venus de Paris pour nous aider à fabriquer ce biscuit au niveau de notre usine de Réghaïa». Sur un autre plan, il a indiqué que Lu Algérie est une «toute nouvelle société». Créée en octobre 2005, elle a commencé par commercialiser des biscuits et des gaufrettes importés, avant de passer à la phase production en avril 2007. Aujourd'hui, elle détient 28% de parts de marché, ce qui fait d'elle le numéro 2 du marché du biscuit, juste derrière Bimo. Son chiffre d'affaires avoisine les 2 milliards de dinars cette année, alors que l'investissement global consenti est de l'ordre de 200 millions d'euros, selon son premier responsable. Son avènement a permis de «développer le marché national du biscuit dont la croissance est passée de 0 à 20% en deux ans». «Les Algériens mangent de plus en plus de biscuits», a poursuivi M. Joly. Employant 450 personnes, dont 2 étrangers seulement, Lu Algérie a consacré quelque 20 000 heures à la formation. Pour ce qui est de ses projets, elle compte lancer de nouveaux produits à l'avenir, dont notamment le Tuc. «On veut apporter de l'innovation et de la qualité», a commenté son directeur général tout en promettant de fournir plus d'efforts en matière de communication. A moyen terme, Lu Algérie envisage d'exporter «soit vers le Sud, le Mali et le Niger entre autres, soit vers les pays développés». Il y a lieu de signaler enfin que les produits Lu fabriqués localement le sont à base de matières premières «achetées en Algérie principalement». C'est le cas de la farine et du sucre notamment. Seuls quelques ingrédients tels que la poudre de cacao, sont importés.