Retrouvailles n Le poids des années et la longévité de sa carrière n'ont pas eu raison de sa grandeur. Il reste égal à lui-même, Lounis Aït Menguellet, l'un des maîtres incontestables de la chanson kabyle, a renoué, hier soir, dans une ambiance festive, avec ses fans. L'auditorium Aïssa-Messaoudi de la radio nationale a, en effet, vibré durant plus de deux heures au rythme de ses œuvres monumentales. Pleine comme un œuf, la salle n'a pas pu contenir les centaines de personnes venues assister à son gala. Plusieurs fans sont restés sur leur faim n'ayant pu accéder à l'auditorium. La déception était perceptible sur leurs visages. A son entrée sur scène, le sage a été accueilli par des youyous et des applaudissements dignes des stars mondiales. Toujours élégant et spontané, «Dda Lounis» comme aiment à l'appeler ses admirateurs, a dédié aux présents un cocktail de son riche répertoire. Tantôt sentimentales, tantôt patriotiques les chansons ont été scandées simultanément par un public acquis composé de familles, personnes âgées et jeunes. Comme avisé de leur attente, l'artiste esquisse un large sourire en signe de complicité. ‘Uryitsadja' (ne me quitte pas), ‘Essligh iw taxi' ( j'ai entendu le taxi) … ont bouleversé les nostalgiques des années 1970. Un silence du cimetière planait sur la salle à l'entame de ses œuvres. Et puis tout le monde se met à chanter et des youyous fusent de partout…Une fièvre festive s'empare du public. Des chansons rythmées avec des poèmes pesants. Aït Menguellet excelle dans ce genre de chansons qui, d'ailleurs, font sa particularité. Tout en l'écoutant, on danse, mais en restant pensif. Le corps vibre, l'esprit s'attache à la profondeur du texte. De l'amour de la femme, l'artiste passe à l'amour de la patrie. ‘A yarachnagh El Dzaïr tamurnagh' (Nos jeunes l'Algérie est notre pays), un titre qui n'a pas laissé le public indifférent. Certains dansent, d'autres écoutent. Deux femmes âgées poussent des youyous des plus expressifs émettant des souhaits de longue vie au ciseleur des mots. ‘Aka ami atughaledh daqerou' (c'est ainsi mon fils que tu deviendras un chef) inspirée de la pensée politique de Machiavel (‘Le Prince'). ‘Taqbaylith maci yiweth' (Le kabyle est varié) où il prône la tolérance et le repect de la diversité ont eu le même impact. Fidèle à sa coutume, il n'a pas omis de rendre hommage à la JSK, cette équipe qui a toujours honoré la Kabylie et toute l'Algérie. Après plus de deux heures, Lounis s'excuse auprès de son public pour prendre une gorgée d'eau. Il reprend son souffle, adressant un regard de gratitude à ses fans. Les habitués ont compris. Il entame sa fameuse œuvre ‘Ketcheni rouh nek adhekima' (Toi pars, moi je reste). La danse bat son plein, accompagnée d'une salve de youyous. C'est ainsi que le spectacle prend fin sous un tonnerre d'applaudissements. «Revenez bientôt maître», le sollicitent les nombreux admirateurs…. L'auditorium Aïssa-Messaoudi de la radio nationale a, en effet, vibré durant plus de deux heures au rythme de ses œuvres monumentales. Pleine comme un œuf, la salle n'a pas pu contenir les centaines de personnes venues assister à son gala. Plusieurs fans sont restés sur leur faim n'ayant pu accéder à l'auditorium. La déception était perceptible sur leurs visages. A son entrée sur scène, le sage a été accueilli par des youyous et des applaudissements dignes des stars mondiales. Toujours élégant et spontané, «Dda Lounis» comme aiment à l'appeler ses admirateurs, a dédié aux présents un cocktail de son riche répertoire. Tantôt sentimentales, tantôt patriotiques les chansons ont été scandées simultanément par un public acquis composé de familles, personnes âgées et jeunes. Comme avisé de leur attente, l'artiste esquisse un large sourire en signe de complicité. ‘Uryitsadja' (ne me quitte pas), ‘Essligh iw taxi' ( j'ai entendu le taxi) … ont bouleversé les nostalgiques des années 1970. Un silence du cimetière planait sur la salle à l'entame de ses œuvres. Et puis tout le monde se met à chanter et des youyous fusent de partout…Une fièvre festive s'empare du public. Des chansons rythmées avec des poèmes pesants. Aït Menguellet excelle dans ce genre de chansons qui, d'ailleurs, font sa particularité. Tout en l'écoutant, on danse, mais en restant pensif. Le corps vibre, l'esprit s'attache à la profondeur du texte. De l'amour de la femme, l'artiste passe à l'amour de la patrie. ‘A yarachnagh El Dzaïr tamurnagh' (Nos jeunes l'Algérie est notre pays), un titre qui n'a pas laissé le public indifférent. Certains dansent, d'autres écoutent. Deux femmes âgées poussent des youyous des plus expressifs émettant des souhaits de longue vie au ciseleur des mots. ‘Aka ami atughaledh daqerou' (c'est ainsi mon fils que tu deviendras un chef) inspirée de la pensée politique de Machiavel (‘Le Prince'). ‘Taqbaylith maci yiweth' (Le kabyle est varié) où il prône la tolérance et le repect de la diversité ont eu le même impact. Fidèle à sa coutume, il n'a pas omis de rendre hommage à la JSK, cette équipe qui a toujours honoré la Kabylie et toute l'Algérie. Après plus de deux heures, Lounis s'excuse auprès de son public pour prendre une gorgée d'eau. Il reprend son souffle, adressant un regard de gratitude à ses fans. Les habitués ont compris. Il entame sa fameuse œuvre ‘Ketcheni rouh nek adhekima' (Toi pars, moi je reste). La danse bat son plein, accompagnée d'une salve de youyous. C'est ainsi que le spectacle prend fin sous un tonnerre d'applaudissements. «Revenez bientôt maître», le sollicitent les nombreux admirateurs… Le 12 juillet à Sid Bel Abbes et le 13 juillet à Oran l Dans le cadre du deuxième Festival panafricain qui se déroule dans notre pays jusqu'au 20 juillet, Lounis Aït Menguellet animera deux autres grands galas à l'Ouest. Il se produira demain dimanche à Sidi Bel Abbes et après-demain lundi à Oran. C'est l'artsite lui-même qui nous l'a confirmé, hier soir, en marge du gala qu'il a animé à la Radio nationale. Une occasion pour son large public de retrouver «le ciseleur des mots».