Projet n Une canalisation d'eau potable et un réservoir de 10 000 mètres cubes seront réalisés dans la wilaya. Un budget de huit milliards de dinars a été dégagé à l'effet de financer une opération centralisée portant sur la réalisation d'une canalisation d'eau potable entourant la ville de Batna, a indiqué, hier, samedi, le directeur de l'unité locale de l'Algérienne des eaux (ADE). Boussaïd Dali a précisé, à ce propos, que le projet en question dont le lancement est prévu «très prochainement», porte sur la réalisation d'un réservoir de 10 000 mètres cubes et d'une station de refoulement devant hisser le niveau des eaux afin de permettre leur acheminement vers tous les quartiers du chef-lieu de wilaya de manière «permanente» et de faciliter ainsi la distribution du précieux liquide. Ce projet permettra, selon le responsable, d'assurer une «couverture complète» de la ville de Batna à partir du barrage de Koudiat-Medouar qui alimente actuellement la partie haute de la ville uniquement, au moment où l'autre partie demeure alimentée par des eaux provenant de différents forages. La quantité d'eau potable alimentant actuellement la seule ville de Batna est estimée à 45 000 mètres cubes / jour dont 15 900 mètres cubes proviennent des eaux superficielles (barrage de Koudiat-Medouar) et le reste des eaux souterraines, selon le même responsable qui a précisé, dans le contexte, que la quantité globale d'eau potable de 42 000 mètres cubes, pompée actuellement du barrage de Koudiat-Medouar vers les villes de Batna, Aïn Touta, Tazoult et Barika sera portée à 113 000 mètres cubes dans les prochaines années. La prise en charge des problèmes liés à la distribution de l'eau potable à Batna, relève, selon le responsable, d'un projet centralisé dont a récemment bénéficié la capitale des Aurès et qui porte également sur la rénovation d'une bonne partie du réseau d'AEP, notamment celui datant de la période coloniale. La réfection d'un linéaire de 41 km de canalisations de diamètres variant de 50 à 500 mm a été «retenue» et l'étude technique confiée à un bureau étranger qui s'occupe également du diagnostic des réseaux de Sétif et d'El-Oued. Avec la concrétisation de ces deux opérations que sont la réalisation de la ceinture de canalisation et la réfection du réseau, la majeure partie des problèmes rencontrés actuellement par l'Algérienne des eaux dans la satisfaction des besoins de la capitale des Aurès en eau potable, aura été résolue, selon Boussaïd Dali.
