Lance Armstrong a déclaré dimanche à Tarbes que le Tour de France-2009 ne serait «probablement pas» son dernier Tour, laissant supposer une prolongation de sa carrière au moins jusqu'à la saison prochaine. L'Américain de 37 ans, de retour dans le peloton après trois ans de retraite sportive, a répondu à la question de savoir si ce Tour serait son dernier : «Je ne dis ni oui ni non, je dis probablement pas.» «Je ne suis plus le coureur que j'étais il y a cinq, six ou sept ans», a aussi reconnu Armstrong, tirant le bilan devant des journalistes de la première semaine de course. «La première semaine n'a pas été mauvaise. Nous sommes là où nous voulions être, et le contre-la-montre par équipes a dessiné une hiérarchie parmi les favoris», a-t-il ajouté. Selon lui, la course va maintenant baisser d'intensité pendant quelques jours, avant le prochain grand test dimanche prochain à l'arrivée à Verbier. «Ensuite, je pense que la course va être beaucoup plus dure et que notre équipe n'aura plus la même allure dans la troisième semaine», a ajouté Armstrong. Fédrigo remporte la 9e étape l La 9e étape du Tour de France a été remportée dimanche par le Français Pierrick Fédrigo (Bouygues Telecom) à Tarbes (Sud-Ouest) où l'Italien Rinaldo Nocentini (AG2R) a conservé le maillot jaune de leader. Fédrigo a signé la troisième victoire française depuis le départ, la deuxième pour son équipe après celle de Thomas Voeckler à Perpignan. Il a devancé son compagnon d'échappée, l'Italien Franco Pellizotti. La troisième journée en montagne n'a pas modifié le haut du classement, malgré deux cols, Aspin et Tourmalet, à escalader. Le peloton, réglé par l'Espagnol Oscar Freire, s'est présenté avec un retard de 34 secondes, au terme de 160,5 kilomètres très ensoleillés bouclés à plus de 39 km/h. Fédrigo et Pellizotti sont partis à l'avant dès les 30 premiers kilomètres, avec le Colombien Leonardo Duque, qui a lâché prise dans Aspin, et l'Allemand Jens Voigt, distancé dans le Tourmalet. Pellizotti, qui est passé en tête en haut du Tourmalet (km 90), et Fédrigo ont basculé au sommet avec 2 min 50 sec sur un groupe de contre-attaquants et 5 min 10 sec sur le peloton des favoris. L'Américain Lance Armstrong, prudent, a parcouru les premiers kilomètres de la descente en tête, puis les équipiers des sprinteurs présents dans ce groupe (Freire, Rojas) ont accéléré pour reprendre les coureurs intercalés et se rapprocher du duo de tête.