Le symposium des écrivains africains, ouvert, hier, mercredi, à Alger, va se poursuivre en colloque au mois de novembre prochain en présence de près d'une centaine de chercheurs, d'universitaires et d'écrivains d'Afrique. Le colloque, qui se tiendra du 21 au 23 novembre à Alger, vise à jeter la lumière sur les problèmes que connaît la littérature en Afrique et à proposer d'éventuelles solutions, a indiqué la commissaire du symposium des écrivains africains et membre de la Commission d'organisation du colloque, Nadjet Khadda. Placé sous le thème «Mythe et réalité», le colloque ambitionne également d'offrir une occasion aux critiques littéraires africains de débattre de la situation de l'écriture dans le continent. Un groupe de chercheurs et de scientifiques s'attelle déjà à la préparation de cette rencontre qui porte sur un thème fédérateur qui est la relation entre les mythes ancestraux et la modernité dans la littérature africaine. Par ailleurs, et en marge de l'ouverture du symposium, les trophées de la 1re édition du «Prix littéraire continental» ont été remis mercredi à Alger à trois écrivains africains dont l'Algérien Rachid Boudjedra. Les deux autres lauréats du «Prix littéraire continental» pour l'année 2009 sont Tanela Bonni de la Côte d'Ivoire et Nafissa Tou Djadouf du Sénégal. Les trophées sont des sculptures réalisées par des artistes africains et financées par le musée français du Louvre. A cette occasion, Caya Makhele, un des initiateurs du prix, a expliqué que les lauréats ont été choisis pour leurs écrits, mais aussi pour leurs personnalités et contributions à l'enrichissement de la culture africaine. Il sera ainsi remis chaque année des trophées aux meilleurs auteurs africains : masculin, féminin et espoir, à la suite d'une sélection décidée par un jury composé d'homme de lettres de renommée internationale. La cérémonie de remise des trophées du «Prix littéraire continental» coïncidera avec les symposiums d'écrivains prévus pour les années à venir à Alger, a-t-il ajouté.