Dans son ouvrage, L'Erreur de Roméo, Lyall Watson rapporte de nombreuses opérations réalisées, à mains nues, par des guérisseurs philippins. Dans ce cas précis, il s'agit d'une femme entre deux âges qui souffrait de violents maux d'estomac. Le guérisseur lui a demandé de s'étendre sur une table en bois, sur laquelle il n'y avait ni matelas ni couverture. Il ne lui fait pas enlever ses vêtements, mais lui demande de dénuder son abdomen. Auparavant, Watson avait longuement examiné la malade pour voir si elle ne dissimulait rien, ainsi que le guérisseur. Ce dernier demande à Watson de l'assister dans son opération : ainsi, il aurait le loisir d'en suivre toutes les étapes et donc de déceler toute possibilité de fraude. Watson tend au guérisseur un seau d'eau ainsi que du coton hydrophile. «Le voilà qui travaille maintenant à droite du nombril, et soudain, je vois apparaître une tache rougeâtre. Cela pourrait bien être du sang. C'est d'abord très liquide, mêlé sans doute à la sueur de la peau. Mais la substance s'épaissit, s'assombrit et se met à couler en abondance entre les doigts du praticien… Je peux voir précisément ce qui me semble être le tissu interne de l'abdomen, fin, presque transparent, incontestablement élastique, rouge et sanguinolent.» Selon Watson, le guérisseur donnait l'impression de plonger la main dans l'abdomen de la malade. il exerce une pression très forte, étend les doigts de la main droite : c'est alors qu'on voit apparaître entre le pouce et l'index, une masse de chair qu'il coupe ! La malade se dit aussitôt soulagée !