Le Coran cite les magiciens du Pharaon, des hommes puissants, capables de créer des illusions au point qu'elles paraissent vraies, mais cette magie a été anéantie par les prodiges réalisés par Moïse, avec l'aide de Dieu. L'Ancien Testament a essayé de purifier la religion des Israélites de ces pratiques mais celles-ci ont subsisté longtemps. En Egypte où ils étaient en exil, comme en Orient, ils ont souvent succombé aux croyances païennes et aux pratiques magiques. Selon Ezéchiel, aux portes même du Temple, à Jérusalem, on jouait de la flûte pour le dieu babylonien Tammouz, quant à la magie, pourtant interdite, elle était courante même chez les croyants pieux. Ainsi, Laban, le père de Rachel, avait chez lui des Téraphim, des dieux lares, qu'il considérait comme des oracles. Dans Le Nouveau Testament (Actes des Apôtres), on lit l'histoire de Simon le magicien qui réalisait en Samarie (Palestine) des tours extraordinaires qui tenaient le peuple en haleine. Toujours selon Le Nouveau Testament, Simon leurrait les gens en leur faisant croire qu'il agissait au nom de Dieu. D'après les légendes qui entourent cet homme, il était capable de prendre la forme qu'il voulait, de traverser les murs, de se rendre invisible. Il aurait été condamné à mort par l'empereur romain Néron, mais il était parvenu à échapper à la décapitation et serait devenu le magicien de l'empereur !