Résumé de la 1re partie n La bête noire de Belajout, le petit garçon facétieux, est Tseryel l'ogresse, à qui il ne cesse de jouer des tours de pendable. Quelques jours après, Belajout retourne sur le figuier. Il veut encore jouer un autre tour à l'ogresse. Il se dit qu'elle est si stupide qu'elle se laissera encore prendre au piège. Il attend l'heure la plus chaude de la journée, celle à laquelle Tseriel part à la chasse. Il la guette et, dès qu'il la voit, il se met à crier : — Qui veut de belles figues ? Il s'arrête un moment pour appâter l'ogresse, puis reprend. — J'ai de belles figues ! Venez manger les figues de Belajout ! L'ogresse s'approche, bien décidée à ne pas se laisser prendre. — Ah, c'est toi, mon fils, Belajout ! — Oui, c'est moi, maman ogresse ! — Tu me proposes toujours tes succulentes figues ? — Oui, approche, si tu en veux ! Elle tend la main. Elle est si rapide que le jeune garçon ne parvient pas à s'enfuir. Elle le saisit par le pied. — Ah, je te tiens, vaurien ! Comme la première fois, Belajout se met à crier. — Pauvre folle, elle tient une racine et elle croit que c'est un pied ! Mais cette fois-ci, l'ogresse ne se laisse pas prendre. — Tu te moques de moi ! — C'est une racine que tu tiens ! Mais l'ogresse l'attire vers elle. — Ah, petit vaurien, je mets enfin la main sur toi ! Elle prend un sac et le met dedans. Mais toute stupide qu'elle est, elle oublie d'apporter une corde pour attacher le sac. — J'ai oublié la corde ! Elle cherche une corde, mais n'en trouve pas. Elle s'adresse à Belajout. — Toi qui es si malin, tu n'as pas une idée ? — Bien sûr, mais que me donnes-tu en échange ? L'ogresse réfléchit. — Eh bien, si tu m'aides à attacher le sac, je te mangerai lentement, pour ne pas te faire mal. Tu acceptes ? — D'accord ! — Alors dis-moi, ce que je dois faire ! Belajout sort la tête du sac. — Tu vois ces oignons sauvages ? Récupère leurs lianes et tisse-toi une corde ! L'ogresse acquiesce. — ça, c'est une idée ! Elle arrache plusieurs lianes d'oignon sauvage et se met à tisser une corde. Elle ne sait pas que les lianes d'oignon sauvage sont d'une grande fragilité. Elle attache le sac, le met sur son épaule et rentre chez elle. (à suivre...)