Résumé de la 6e partie n Tseryel, qui a enlevé Belajout, l'engraisse pour le manger. Mais le facétieux garçon lui donne à tâter un manche à balai… Une semaine après, l'ogresse demande à tâter Belajout. — Que veux-tu tâter, maman ogresse, ma main ou ma jambe ? — Qu'importe ! Belajout lui donne d'abord à tâter une louche. — Voilà ma main ! — Comme c'est maigre, montre-moi ta jambe ! Il lui donne à tâter le manche à balai. — C'est toujours maigre ! Mais cette fois-ci l'ogresse ne veut pas attendre. — Ma patience a des limites, maigre ou gras, je dois te manger ! Belajout est atterré. — Tu n'auras que des os ! — Je te dis que je ne peux plus attendre ! Demain, je vais appeler mes deux sœurs, nous te mangerons ensemble ! Elle ferme la soupente. Belajout sait que cette fois-ci, il risque sa vie et que s'il ne trouve pas de ruse pour vaincre l'ogresse, il est perdu. Il cherche désespérément dans la remise et ne trouve qu'un couteau. Il le cache, décidé à s'en servir. Le lendemain, l'ogresse se lève de bonne heure. Elle réveille sa fille. — Lève-toi, tu dois égorger Belajout et nous préparer en couscous ! Le facétieux garçon, qui n'a pas dormi, est aux aguets. Il sait que son couteau est dérisoire devant l'ogresse et sa fille, mais c'est sa dernière chance. — Prépare la grande marmite des fêtes, à mon retour, tout doit être prêt ! — Ne t'inquiète pas, maman, j'égorgerai Belajout et j'utiliserai son corps pour préparer un bon couscous… Mes tantes seront comblées ! Avant de partir, l'ogresse demande à voir Belajout. — Tâte ma main ! Il lui donne à tâter la louche. — C'est toujours maigre ! — Tâte ma jambe ! — C'est encore maigre ! — Alors, laisse-moi le temps de grossir ! L'ogresse secoue la tête. — Non, aujourd'hui, tu vas mourir ! Elle sort. Aïcha, la fille de l'ogresse, ferme la porte. elle a pris un grand couteau de boucherie et ouvre la porte de la soupente. — Mon petit Belajout, viens par-là ! — C'est à toi de venir, Aïcha ! Elle se précipite. Mais elle trébuche et s'affale de tout son long. — Aide-moi à me relever ! crie-t-elle. — J'arrive, dit Belajout. Il vient par derrière et, d'un coup sec, l'égorge. (à suivre...)