Richesse n Plages paradisiaques, sites fabuleux, paysages féeriques, Aïn-Témouchent a tout pour subjuguer. Pour ceux qui ont eu la chance de la visiter, elle est tout simplement un coin de paradis orné de mille et un tableaux dessinés avec perfection et préservés comme il se doit. Plages, rochers, falaises, montagnes, forêts, Dame nature y a laissé libre cours à son esprit créatif et artistique. Résultat : la wilaya regorge de sites à même de faire d'elle une destination touristique très prisée à l'instar de Hammamet en Tunisie et Marrakech au Maroc auxquelles elle n'a rien à envier. Madagh, Malouz, El-Ouardania, Sbiât, Bouzedjar, Terga, Rachgoun, Sassel, autant d'endroits qui font rêver et vibrer avec leurs paysages que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Un véritable régal pour les yeux, quoi ! Contrairement à la quasi-totalité des wilayas côtières du pays, Aïn Témouchent garde encore et toujours toute sa beauté naturelle. L'homme n'y a pas pu façonner Dame nature, encore moins l'apprivoiser. «Ici tout est vierge, tout est à l'état brut», résume le gérant d'un restaurant qui a pignon sur rue à Béni-Saf, cette ville côtière distante de 25 kilomètres du chef-lieu de wilaya, qui accueille des milliers de visiteurs en cette période de l'année. «L'atout principal de notre wilaya est qu'elle est encore à l'état sauvage, or, il s'avère que de nos jours, les touristes cherchent tout ce qui est original, tout ce qui est dépaysant», souligne, de son côté, le réceptionniste d'un hôtel nouvellement construit à Rachgoun, une station balnéaire située à quelque 7 kilomètres du chef-lieu de la commune de Béni-Saf dont elle relève administrativement. Ceci étant, autant la «virginité» de la région peut attirer les visiteurs, autant elle peut les faire fuir sachant que les structures d'accueil existantes se comptent sur les doigts d'une main. A titre d'exemple, le chef-lieu de wilaya ne dispose en tout et pour tout que de… trois hôtels ! Le comble est que ces établissements, construits pour la plupart ces dernières années, pratiquent des prix qui sont hors de portée du commun des citoyens, la nuitée coûtant 3 000 dinars au bas mot en haute saison. Des opérateurs ont essayé de combler ce déficit en proposant de construire des complexes et des hôtels sur le littoral long de 80 kilomètres. Néanmoins, leurs projets n'ont pas abouti à ce jour faute d'autorisations, l'administration hésitant encore à céder le foncier nécessaire.