Une des plus belles villes côtières de l'ouest du pays, Aïn Témouchent sur le littoral de cette région magnifique, ne cesse de fasciner et d'attirer, chaque année, en pareille période, plusieurs millions d'estivants, émerveillés par ses plages au sable fin et le climat méditerranéen qui en font une destination balnéaire des plus prisées. Cette population de vacanciers à la recherche de détente, de loisirs, de découvertes et de rencontres, est de plus en plus nombreuse à préférer les plages de la côte témouchentoise qui ont fait l'objet d'une attention soutenue des pouvoirs publics afin d'asseoir les bases d'une économie touristique durable. De Ouardania, à l'ouest, jusqu'à Malouz à l'est, 80 kilomètres de littoral maritime jalonnés de plages, une vingtaine, aujourd'hui surveillées, et où se concentrent, chaque année, des millions de vacanciers provenant des wilayas limitrophes et du sud-ouest du pays ainsi que de l'étranger. Leur intérêt pour la région est si grand qu'ils ont pris l'habitude de réserver, bien à l'avance, qui un bungalow en bord de mer, qui une habitation chez un particulier. Les plus ingénieux ont trouvé un excellent moyen de satisfaire tous les membres de leurs familles en prenant un séjour curatif au complexe thermal de Hammam Bouhadjar. De là, il leur est possible de gérer leur emploi du temps à leur guise, en profitant à la fois des prestations thérapeutiques des sources thermales et de la mer située à quelques encablures seulement. L'attraction s'exerçant sur chaque estivant qui visite la wilaya est certaine. Ils sont unanimes à reconnaître les charmes et la quiétude d'une région qui a su garder son mode de vie et un environnement naturel. Les villages et les stations balnéaires connaissent une vive animation durant l'été, avec la venue de centaines de milliers de vacanciers "disposés" à dépenser leur argent contre un peu de repos et de plaisirs pleinement mérités après de longs mois de travail. Si les plages ne sont pas encore envahies par les baigneurs, en ce début de saison, il est plus prudent par contre de se lever tôt, les week-ends, pour trouver un coin où planter son parasol. Vers la mi-juillet, l'envahissement des plages sera quotidien, jusqu'à la fin août, la période la plus chaude de l'année où les gens prennent, généralement, leurs congés et vacances annuels. Les commerçants, pour leur part, ont là une bonne aubaine pour rentabiliser cette affluence de touristes et les nouvelles conditions d'exercice des activités saisonnières. A partir de cette année, en effet, les autorisations communales ont été remplacées par une ouverture de registre du commerce. Tous les lieux où s'exerce une activité commerciale sont, ainsi, mieux contrôlés sur les questions d'hygiène, de prix et de qualité des produits commercialisés. De son côté, la direction du tourisme a mis en place un plan d'aménagement spécifique à chacune des plages ouvertes aux baigneurs. Elle a innové en établissant une organisation spatiale des plages et un cahier des charges clair et précis s'adressant aux concessionnaires de sorte que ces derniers et les estivants "puissent trouver leurs comptes". Certaines plages sont devenues de vrais modèles en la matière, comme celle de Malouz, à la limite de la wilaya d'Oran. Le site paradisiaque d'où l'on accède à partir de Bouzedjar, en empruntant une nouvelle route serpentée longeant la côte sur 11 kilomètres, est, également, un lieu de prédilection pour de nombreux Oranais. Récemment ouvert à la baignade, au terme d'importants travaux d'aménagement, notamment, l'apport de centaines de tonnes de sable, ce site est, aujourd'hui, inscrit dans les circuits proposés aux touristes visitant la région de l'Oranie.