Résumé de la 4e partie n Djeha, à court d'argent, n'arrive pas à faire un emprunt. Son voisin lui propose de lui acheter son unique bien : sa maison. Sa femme, qui attend son retour avec impatience, se précipite vers lui. — As-tu trouvé l'argent dont nous avons besoin ? — Hélas, personne ne veut me faire de prêt ! La jeune femme est indignée. — Mais pourquoi donc ! — Parce que je ne suis pas solvable ! Je n'ai rien qui leur garantirait que je leur rendrai leur argent ! — Tu as ta parole ! Djeha ricane. — Que vaut la parole d'un homme de nos jours ? La femme se met à pleurer. — Alors, nous sommes perdus ! Djeha hoche la tête. — Oui, mais à moins que… La femme lève la tête. — A moins que ? — A moins que je n'écoute mon bon voisin, monsieur Flen ! — Le voisin t'a fait une proposition ? — Oui… — Dis-moi, vite, de quoi il s'agit… Djeha qui la regarde, lit beaucoup d'espoir dans son regard. — Tu veux vraiment que je te le dise ? — Oh, oui, je brûle ! — Alors, écoute-moi bien, il veut que je lui vende notre maison ! La femme pousse un cri. — Quoi ? lui vendre la maison ? — Oui, il la trouve très jolie et il voudrait y habiter ! — Mais as-tu pensé où nous irons habiter ? — Il me propose un bon prix ! — Il ne nous reste que cette maison ! crie la femme ! Mais Djeha ne fait pas attention à elle. — Et il me versera son prix sur-le-champ ! — Mais tu es fou de parler de la sorte ! Djeha regarde sa femme et sourit. — Je vais la lui vendre ! — Mais tu es fou, tu es fou ! Il lui prend les mains et la force à le regarder. — Ton époux est le plus malin de la création ! Fais-moi confiance, je lui vends la maison, j'empoche le prix et je reprendrai la maison. En attendant, va chez tes parents, le temps que je fasse ce que j'ai à faire ! (à suivre...) K.N.