La deuxième édition du festival de la musique et de la chanson oranaises a débuté dans la soirée de mercredi à jeudi au théâtre de verdure Hasni-Chekroun. La cérémonie d'ouverture de cette édition, qui constitue une belle occasion pour les chanteurs en herbe, de prouver leurs talents, a été marquée par la présence de l'inspecteur général du ministère de la Culture, représentant officiel de Mme la ministre, de nombreux hommes de la culture et des arts, du doyen de la chanson oranaise, Blaoui El-Houari, des autorités locales et d'un public connaisseur. «Si la première édition était un test, la deuxième se veut un pas en avant pour l'épanouissement de la culture et la découverte de talents pour promouvoir cette chanson», a déclaré le chanteur Houari Benchenet qui a préféré parler de relève. «C'est une lueur d'espoir pour la pérennité de la chanson oranaise, après des années de marginalisation», a repris Baroudi Bekhadda, qui a gratifié le public, en cette soirée ramadanesque, d'un cocktail de chansons tels que El-wacham, Rani mhayer, Seradj ya fares, Essaïf h'laoua, Winkoum ya lahbab. Auparavant, Aïdi Adda, un jeune qui a fait son entrée en scène avec sa chanson fétiche ‘Ya lahmam' de Ahmed Wahby. «Il a une belle voix qui mérite d'être travaillée», a fait remarquer un professionnel qui soutient que ce jeune manque de présence sur scène. L'autre voix qui promet est celle d'Amel Atbi qui a chanté Ya oualfi de Ahmed Wahby, puis Lik nachki ya rabi. Le public, qui a reconnu cette voix pour s'être produite l'année dernière et qui a eu le premier prix, est resté sur sa faim, comme l'a souligné une dame qui aurait aimé connaître sa nouvelle chanson notamment Gounatass Wahran (en hommage au saint patron Sidi El-Houari. Cheikh El-Andaloussi, le poète a donné plus d'entrain à ce riche plateau qui verra l'entrée en scène d'autres jeunes, tous pétris de qualité et qui ont prouvé qu'ils ont du souffle pour donner autant que leurs aînés. A commencer par Cheikh Naâm qui a fait vibrer la scène.