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Histoires vraies
Le poignard inca (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 08 - 2009

Résumé de la 2e partie n Après le troisième assassinat d'un commentateur sportif - toujours avec une aiguille à tricoter dans le cœur -, l'inspecteur Ortiz occupe le devant de la scène...
Pour moi, il n'y a pas de doute. L'aiguille à tricoter rappelle le poignard sacré que les Incas utilisaient pour leurs sacrifices. Il avait presque la même forme.
— Alors, il s'agit de meurtres rituels ?
— Très vraisemblablement.
— Donc, l'assassin est un Indien.
— C'est en tout cas quelqu'un qui connaît bien la civilisation inca et, j'ajouterai, qui y croit...
Un fanatique appartenant à une secte d'adorateurs des dieux incas, voilà effectivement une piste nouvelle et même l'unique depuis le début de l'enquête. Pourtant, Ramon Ortiz décide de ne pas orienter pour l'instant ses recherches dans cette direction. Car cette hypothèse ne change rien au problème : qu'il s'agisse ou non d'un groupe de fanatiques, cela n'explique pas pourquoi ils ont tué ces trois personnes. Il ne peut s'agir de meurtres commis au hasard. Il y a bien une raison qui les a fait choisir, mais laquelle ?
Dès le lendemain, l'inspecteur principal reprend ses dossiers. Le menuisier à la retraite, l'escroc et le commentateur sportif célèbre avaient forcément un point commun, en dehors du fait d'avoir à peu près le même âge... L'inspecteur a une idée subite. Pourquoi «à peu près» ? Il regarde la fiche de Javier Blanco le journaliste était né le 11 juin 1902. Il s'empare de celle du menuisier : il était né aussi le 11 juin 1902 ! Ramon Ortiz ouvre le troisième dossier, celui de Lourenço Alvez, l'escroc, mais les détails biographiques n'y figurent pas. Il appelle l'inspecteur qu'il a chargé de réunir tous les renseignements possibles à son sujet. Son subordonné a l'air très content de lui.
— Je crois que j'ai trouvé une chose intéressante dans ses activités passées...
— Nous verrons cela plus tard. Dites-moi d'abord sa date de naissance.
Surpris, le policier consulte un moment ses notes et répond :
— 11 juin 1902.
Ortiz raccroche et pousse un cri de joie. Il a trouvé ! Les trois victimes avaient un point commun, qui est sans nul doute la raison pour laquelle elles ont été assassinées. Mais pourquoi ? Pourquoi tuer les personnes nées le 11 juin 1902 ? Cela n'a aucun sens !
Il repense au professeur de la télévision. Cela n'a pas de sens pour un Péruvien de nos jours, mais cela a peut-être une signification pour un adorateur des Incas. Il doit à tout prix joindre le professeur Calderon. Il demande qu'on le trouve et qu'on lui passe la communication. Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne dans son bureau. Il pense qu'il s'agit de l'universitaire, mais c'est un agent qui est au bout du fil :
— Mauvaise nouvelle, inspecteur, on a découvert une nouvelle victime dans une rue de Lima, avec une aiguille à tricoter dans le cœur.
— Qui est-ce ?
— Une prostituée.
Ramon Ortiz a un sursaut de contrariété. Voilà qui change tout! Elle doit être beaucoup plus jeune que les trois autres. Les dates de naissance identiques seraient une extraordinaire coïncidence ou alors l'affaire serait beaucoup plus compliquée que cela.
— Quel âge a-t-elle ?
— Oh, elle n'était plus toute jeune. Elle avait des heures de vol.
— Vous avez ses papiers ?
— Oui. On a été les chercher dans l'hôtel où elle travaillait.
— Donnez-moi sa date de naissance, uniquement cela.
Il y a un instant d'attente et le policier répond :
— 11 juin 1902.
Peu après, c'est le professeur Ignacio Calderon qui est en ligne dans le bureau de l'inspecteur principal. Ortiz le questionne anxieusement :
— Est-ce que la date du 11 juin a une importance quelconque dans le calendrier inca ? (à suivre...)


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