C'est une véritable course contre la montre à laquelle va être confronté Adrian Mutu dans les quarante-huit prochaines heures. L'excellent attaquant de la Viola est dans l'obligation de fournir à ses anciens employeurs de Chelsea la somme mirobolante de 17,1 millions d'euros d'ici demain, lundi, sous peine de quitter le monde du football, conformément à une loi de la Fifa. L'amende en question a été infligée à Mutu pour cause d'un contrôle positif à la cocaïne décelé durant son passage à Stamford Bridge. L'affaire a pris des proportions très importantes et c'est la Cour arbitrale du sport qui a dû trancher entre les deux parties. Elle s'est montrée intransigeante, mais aussi inflexible envers le joueur. Depuis trois ans, l'international roumain a multiplié les requêtes dans le but de faire lever la sanction, en vain, et aujourd'hui, si l'on en croit le quotidien italien La Nazione, Mutu risque de ne plus rejouer au football s'il ne paye pas ce qu'il doit à Chelsea. Le cas de l'international roumain a interpellé toutes les instances du football transalpin, mais aussi certaines cellules politiques. Ainsi, Maurizio Sacconi, le ministre du Travail, a demandé au gouvernement Berlusconi d'intervenir rapidement et essayer de sauver la carrière du joueur.