Au lendemain de la prise de pouvoir de Cadel Evans (Silence), son dauphin Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) l'a éjecté du fauteuil de leader de la Vuelta, hier lundi lors de la 9e étape, remportée par le méritant Gustavo Cesar Veloso (Xacobeo). L'Australien Cadel Evans était furieux à l'arrivée de l'étape, accusant le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank) de l'avoir enfermé lors du sprint pour la 3e place, ce qui n'est guère évident en revoyant les images. Toujours est-il que l'Espagnol Alejandro Valverde, qui s'était déjà détaché, est allé cueillir les précieuses secondes de bonification qui l'ont assuré du Maillot Or à l'arrivée. Au classement général, Valverde, 2e de la Vuelta-2006, devance Evans de 7 secondes et Gesink de 36 secondes. «Mon équipe n'a pas eu beaucoup de travail» durant l'étape, longue de 188,8 km, entre Alcoy et Xorret del Cati (est), a commenté Valverde. «Il y avait beaucoup de nervosité dans le peloton et j'ai décidé de passer à l'attaque parce que certains favoris étaient en difficulté.»