Le rachat du quotidien Le Dauphiné Libéré par L'Est Républicain en 2006 aura une conséquence visible lors de la prochaine édition du Critérium : la course s'élancera en effet de Lorraine le 7 juin avec un prologue de 12,1 kilomètres. Dans sa course vers le Sud, le parcours dévoilé lundi par Thierry Cazeneuve fera ensuite la part belle à la très haute montagne : l'arrivée de la 4e étape sera jugée au sommet du Mont Ventoux avant deux étapes qui passeront notamment par l'Izoard, le Galibier, ou la Croix-de-Fer. Outre le prologue de 12,1 km, les participants auront le droit à une étape contre-la-montre de 42,4 kilomètres à Valence. Sur ce parcours qui ressemble à un mini-Tour de France, il est donc très logique de retrouver l'Espagnol Alberto Contador, vainqueur des trois Grands Tours, dans la liste provisoire des engagés. Il pourra se mesurer à Cadel Evans (Silence), Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) ou Robert Gesink (Rabobank). Antidopage Armstrong sujet de discorde l Si l'UCI a estimé par la voix de son président Pat McQuaid que Lance Armstrong ne méritait pas de sanction pour son comportement face au médecin-préleveur de l'Afld, Richard Pound, ancien président de l'Agence mondiale antidopage n'est pas vraiment sur la même longueur d'onde : pour le Canadien, le coureur américain connaissait parfaitement les règles quand il a disparu de la vue du médecin-préleveur et devrait logiquement être sanctionné. «Je pense que la situation est assez claire. Si vous êtes désignés pour un contrôle, vous devez restés sous surveillance à partir du moment où vous êtes informés jusqu'à ce que vous ayez fourni les échantillons», a expliqué Dick Pound au site spécialisé Cyclingnews. Lance, qui s'autoproclame athlète le plus contrôlé au monde, doit certainement le savoir. Et pourtant, avançant le prétexte de ne pas reconnaître le préleveur, son manager est resté là avec lui pendant que Lance a disparu pendant une demi-heure. C'est totalement contraire aux règles.»