Le jade est une pierre précieuse très fine, de couleur verte. Beaucoup de peuples vénéraient cette pierre qu'on considérait comme d'origine céleste. En Chine, il servait aux cérémonies d'initiation. C'était aussi un symbole de perfection, de justice et de sagesse. Lors des rites de purification, l'empereur buvait une potion dans laquelle figure du jade pillé. On portait aussi le jade pour se préserver des influences néfastes. Quand un danger se présente, affirmait-on, le jade, qui absorbe les influx nocifs, se brise. En Extrême-Orient, on préparait des médications à base de jade pillé. Durant l'Antiquité et le Moyen-âge, on l'utilisait surtout contre l'épilepsie et les maux de reins. C'était aussi un remède spécifique contre les maladies de la pierre, c'est-à-dire des calculs rénaux ou de la vessie, c'est pourquoi on l'appelait «pierre néphrétique». D'ailleurs, le nom de «jade» provient de cette vertu qui lui est attribuée : le nom vient de l'espagnol ijada, ou plus exactement de «piedra de la ijada», c'est-à-dire «pierre de flanc», pour ses vertus néphrétiques. Aujourd'hui encore on considère que le port du jade préserve contre les troubles rénaux. Finissons cette galerie par l'ambre dont on connaît la propriété d'attirer les corps légers quand on le frotte. C'est de lui que l'électricité tire son nom, «ambre» se disant en grec elektros. Les anciens médecins l'utilisaient pour assécher les plaies et pilé contre les maux de l'estomac et du ventre. Mais l'ambre était surtout porté en collier : aujourd'hui encore, au Maghreb, on lui attribue de protéger contre les mauvaises influences.