Après le match amical, le 12 août dernier, entre notre équipe nationale et l'Uruguay, le stade du 5-Juillet renoue, dès ce soir, avec les affiches du championnat à l'occasion du premier derby de la saison qui opposera le NA Hussein-Dey à son voisin l'USM El-Harrach, pour des retrouvailles qui datent depuis 13 ans, soit depuis la saison 1996/1997. Les deux équipes, ayant connu des hauts et des bas avec des rétrogradations en seconde division, sont prêtes à offrir du beau spectacle ce soir, sauf que le prix des billets fixé par la direction de l'OCO (Office du complexe olympique) à 500 DA, risque d'en décourager plus d'un. Ce prix est jugé excessif par les supporters et les simples amoureux de la balle ronde comptent du faible pouvoir d'achat du citoyen lambda. Que dire alors de tous ces jeunes chômeurs qui composent le plus gros des troupes des supporters qui n'ont que le foot pour se distraire et se défouler. Évidemment, du côté de l'OCO, ce prix est justifié et les arguments sont bien solides compte tenu de la qualité de l'enceinte, des gros investissements consentis pour les différents travaux et surtout pour une question de rentabilité d'une aussi lourde infrastructure. Le problème de l'OCO réside dans son statut d'Epic qui lui impose des règles commerciales de stricte rentabilité, d'où ce montant de 500 DA qui, selon les responsables de cet établissement, ne reflète pas le vrai coût du billet. Dans un premier temps, la direction du stade a pensé mettre le billet à 300 DA pour les matchs de championnat, mais un simple calcul des frais, notamment en nocturne (avec l'électricité surtout), a dissuadé les responsables de l'office. C'est devant donc un véritable dilemme que se retrouvent ces derniers, mais aussi les simples supporters qui ne savent plus où donner de la tête avec un coût de la vie qui s'envole, y compris pour payer une place dans le but d'assouvir une passion celle du football. A. S.-B.