Il existe trois étapes du développement des signes diacritiques et de ceux de la vocalisation : -Les signes de vocalisation ont d'abord été mis sous forme de points, sous le règne de Mouaâwiya Ibn Abi Soufiane. Celui-ci chargea Abou Al-Aswad Ad-Douâali d'accomplir cette tâche et ce, afin d'éviter les erreurs dans la lecture du Coran. -Les points ont été mis pour distinguer les lettres homographes comme le bâ, le tâ et le thâ. Ceci eut lieu sous le règne de ' Abd Al-Malik Ibn Marwan qui chargea Al-Hadjadj Ibn Youssouf de cette mission. Ce dernier la confia à Nasr Ibn Asim et à Hayy Ibn Yaâmour. Al-Ghazzali a dit sur sa discussion concernant le fait d'ajouter la ponctuation au texte du Coran : «Le fait que cet acte soit innové (mouhdath) n'est en rien un obstacle. Combien de pratiques innovées sont excellentes ! Comme il a été dit concernant l'établissement de la prière des tarawih en groupe, c'était une nouvelle pratique instaurée par Omar et c'était une excellent innovation (bidaâ hassana). L'innovation blâmable est uniquement celle qui s'oppose à la Sounna ou qui mène à la changer». -Les signes de vocalisation tels que le dhamma (voyelle brève : ou), la fatha (voyelle brève : a), la kasra (voyelle brève : i) et le soukoun (absence de voyelle) ont été rajoutés en suivant le système de vocalisation établi par Al-Khalil Ibn Ahmad Al-Farahidi et ce, afin d'éviter les erreurs dans la lecture du Coran.