Réalité n Des phénomènes bien réels et bien physiques demeurent impossibles à traquer compte tenu de leur nombre et de leur étendue dans l'espace. Les exemples à l'évidence ne manquent pas. Il y a 20 ans, en Iran, dans un lointain canton d'une petite province, un brusque orage éclatait sans crier gare et sans les signes avant-coureurs qui précèdent habituellement tout orage, comme le ciel qui s'obscurcit, les nuages qui s'amoncellent ou la température qui chute. Mais au lieu que l'eau de pluie s'abatte sur le hameau, ce sont des gouttes de sang qui sont tombées du ciel. Après analyse d'un échantillon de ce curieux liquide, il s'est avéré que c'était du sang humain. L'information qui a été rapportée en son temps par un journal gouvernemental, a été par la suite reprise par tous les quotidiens d'Iran. Dans ce même pays, quelques années auparavant, il aurait plu, selon des témoignages concordants et avérés et même un compte-rendu de presse, des grenouilles de petites tailles. Là encore, les spécialistes et les scientifiques, se sont perdus en conjectures et en hypothèses sans pour cela expliquer l'inexplicable. Plus près de chez nous, n'avons-nous pas vu une jeune fille, tout ce qu'il y a de sain, pleurer des aiguilles ? Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre, pourquoi des aiguilles et d'où viennent-elles ? Les médecins qui l'ont auscultée n'ont rien compris et sont convaincus que quelque chose les dépasse apparemment, quelque chose au-dessus de leur science, au-dessus de leur savoir. Personne n'a trouvé d'explication à un phénomène qui ne sera pas percé de si tôt. Une autre jeune femme, du côté de Tiaret, a été apparemment la victime du même dérèglement ophtalmologique, elle pleure non pas des aiguilles mais des petits cristaux. Une chose nous paraît certaine, en l'état actuel de notre science : nous sommes loin, très loin de comprendre avec exactitude toutes les règles de la nature et leurs exceptions. Nous ne savons pas tout. Ce qui nous paraît incroyable aujourd'hui peut, demain, s'expliquer rationnellement. La preuve : en 1970, la médecine avait cru maîtriser tout ce qui concerne les microbes et les virus. Avec l'apparition des nouveaux virus de la grippe porcine, de la grippe aviaire, du sida et de la vache folle, elle s'aperçoit humblement que les «choses» sérieuses ne font que commencer. Le génie des fourmis n Après 20 ans d'étude sur les fourmis, un chercheur allemand est arrivé à une stupéfiante conclusion : ces petites bestioles se «parlent» entre elles, se comprennent et vivent dans une société super-organisée avec un ou plusieurs chefs. Le travail est intelligemment réparti : il y a des fourmis qui sont chargées du ravitaillement, d'autres s'occupent de la circulation. Selon lui, il n'y a jamais eu d'accident ou de télescopages entre fourmis. Et pourtant, elles ne pèsent pas plus d'un… centième de gramme.