Environnement n La lenteur dans la concrétisation du programme de développement de la commune, Azazga fait face depuis 2006 à un problème d'ordre environnemental. En effet, depuis la fermeture en 2006 de la décharge qui se trouvait dans le périmètre urbain, la collecte des ordures a connu plusieurs perturbations. Le choix de terrain fait à Bouhlalou a été refusé par les habitants de Hendou et ce, en dépit du fait que le C.E.T. se trouve à 800 m de la première maison. Le deuxième site sis à Tikentert Taberkant (un terrain forestier cédé provisoirement par la conservation des forêts) en contrebas de l'hôpital d'Azazga, a été également contesté par les citoyens. La commune qui ne dispose plus de décharge, a dû solliciter plusieurs communes qui lui ont accordé des autorisations provisoires. Les déchets d'Azazga ont presque fait le tour de la wilaya. Boukhalfa, Souamaâ, Bouzguène, Yakourène… mais à chaque fois les citoyens s'opposent et ferment le site. Le 22 août passé, le dernier site où la commune déchargeait ses ordures a été fermé par les citoyens. Deux jours plus tard (soit le 24 août), le chef de cabinet de la wilaya et le directeur de l'environnement se déplacent à Azazga pour savoir pourquoi les citoyens de Aït Aïssa ont fermé la décharge. Le maire reconnaît que même si il n'y a pas de nuisance, le site sis en pleine forêt, ne sied pas à une décharge. «Nous faisons de la défense de l'environnement notre credo et nous sommes contre la pollution de la forêt, mais d'un autre côté nous ne pouvons pas laisser les ordures dans la ville. Nous sommes pris entre le marteau et l'enclume», se plaint le maire. La décharge a été ouverte juste après l'Aïd et le maire a lancé les études sur le budget communal pour un CET. Le président de l'APC souhaite qu'une solution intercommunale soit apportée à ce problème d'autant plus que la commune de Fréha, qui relève de la daïra d'Azazga, vit le même problème. D'ailleurs, en 2006 un choix de terrain a été fait pour un CET pour les communes d'Azazga, Fréha et Aghribs mais les riverains s'y sont opposés. M. Mezouani estime qu'avec la sensibilisation des populations sur certaines questions telles que les CET, le problème des oppositions pourrait être réduit à défaut d'être totalement réglé. «L'Etat doit prendre ses responsabilités et nous accompagner dans cette démarche. Si chaque commune doit avoir son propre CET, nous allons nous retrouver avec 67 Centres d'enfouissement technique, ce qui est énorme. Pour notre part nous avons fait ce que nous pouvons pour sensibiliser les gens. Nous avons même organisé, en collaboration avec une association écologique, des sorties vers le CET de Oued Fali pour leur expliquer qu'il n'y a ni pollution du sol ni dégagement de fumée et de mauvaises odeurs. Mais notre effort doit être soutenu par l'Etat à travers la télévision, la radio et les écoles».