Résumé de la 4e partie Hafid a des soupçons de plus en plus forts. Ce soir, il décide d?en avoir le c?ur net sur le comportement de sa mère. Un soir, alors que sa mère s?apprête à quitter la chambre, il se réveille et lui demande sur un ton innocent : «Où vas-tu maman ? ? Je vais dans la pièce à côté, j?ai beaucoup de linge à repasser. ? Est-ce que je peux venir t?aider ? ? Non ! Il n?en est pas question? Je me débrouillerai très bien toute seule. Rendors-toi, il se fait tard ! ? Mais tu n?as pas besoin de t?habiller et de te maquiller ainsi pour repasser du linge ! ? Hafid, pas de remarques désobligeantes s?il te plaît ! Bonne nuit.» Chaque soir, les mêmes scènes se répètent. Un soir, Hafid, de plus en plus curieux, a la judicieuse idée d?ôter la clé de la serrure et de la cacher sous son oreiller. Ainsi, il pourra suivre sa mère et percer enfin le grand mystère? A minuit, Razika tourne en rond dans la pièce à la recherche de la clé. «Mais où ai-je pu la mettre ?», se demande-t-elle, impatiente. Fatiguée, elle sort enfin de la chambre après avoir pris la peine de s?assurer que les enfants dorment à poings fermés. En effet, tous dorment, sauf Hafid, qui simule l?endormissement? Une dizaine de minutes plus tard, il sort à pas de loup dans la cour de la vieille bâtisse et se rue jusqu?à la pièce qui laisse filtrer une douce lumière et d?où des murmures et des éclats de rire lui parviennent. Avec une inouïe discrétion, le garçonnet entrouvre la porte et a droit à un spectacle foudroyant? Sa mère trompe son père sous son toit ! Il retourne dans la chambre et pleure toutes les larmes de son corps avant de sombrer dans un profond sommeil peuplé de terrifiants cauchemars. Le jeune garçon ne perd pas son temps? Il entreprend d?écrire une longue lettre à son père et il parle sans détours des infidélités de Razika. «Papa, comme je te l?avais promis, je n?ai pas failli à ma tâche d?homme de la maison. Maman te trompe. Je l'ai vue. C?est terrible, rentre vite.» La réponse à la lettre ne tarde pas à arriver : «Mon fils, j?ai été ému en te lisant. Je rentre de suite, mais ne dis à personne que je viens? Ta mère mérite la mort. Je la tuerai de mes propres mains? Le 30 de ce mois, à minuit, ouvre-moi le portail de la villa, je ferai le nécessaire pour laver l?honneur de la famille? Déchire cette lettre et garde le silence.» (à suivre...)