Oran l Le centre intermédiaire d'Oran, situé à haï Yaghmoracen, s'avère être un outil important pour la prise en charge des toxicomanes. Cet établissement sanitaire, ouvert il y a deux mois, reçoit quotidiennement des personnes âgées entre 20 et 35 ans en quête de traitement et d'assistance durant leur sevrage. Le personnel médical de cette infrastructure équipée accueille également les parents de jeunes toxicomanes qui viennent solliciter l'aide des spécialistes pour convaincre leurs enfants de se rapprocher du centre. Le père d'un jeune toxicomane a estimé, dans ce contexte, que ce centre est «une bouffée d'oxygène» pour tous les patients qui désirent se débarrasser de leur dépendance à la drogue. L'encadrement de cet établissement médical qu'assure également une équipe de psychologues et d'assistants sociaux, prodigue des prestations diverses au profit des toxicomanes qui ont choisi de s'y faire traiter volontairement, précise-t-on. Leur prise en charge sur le plan psychologique et leur insertion sociale constituent les principaux objectifs de ce centre, souligne son responsable, le docteur Benzine. Cet établissement se limite à l'aspect préventif, donne des orientations et des conseils à travers des séances d'écoute et accueille des cas critiques qui sont ensuite réorientés vers le centre anti-toxicomanie de l'hôpital de Sidi Chahmi, explique-t-il.