Résumé de la 40e partie n Djeha a trouvé un trésor, mais il ne veut pas le prendre parce qu'il croit qu'il appartient au hibou... La mère est, bien sûr, décidée à récupérer le trésor. — Tu vas me conduire à ce coffre ! — Il appartient au hibou ! tu ne vas pas le lui prendre ? — Une fois que tu m'auras conduite sur les lieux, je verrai ce qu'il y aura lieu de faire ! Mais comme elle connaît la naïveté de son fils et qu'elle sait qu'il va parler du trésor autour de lui, elle prend des précautions. Elle fait cuire un tamis de fèves à la vapeur, des œufs à la coque et des crêpes. — Allons-y, dit-elle à son fils. Celui-ci la conduit jusqu'à l'endroit. Le hibou n'est plus là, mais le coffre, plein de pièces d'or, est bien là. — C'est Dieu qui veut nous enrichir, dit la mère, émerveillée. — Le coffre appartient au hibou, dit Djeha. — Le hibou n'est plus là, il appartient donc à celui qui le trouve le premier. — C'est vrai, dit Djeha. La mère s'empare du coffre. — Rentrons, avant qu'on ne nous voie ! En cours de route, alors que Djeha marche devant, elle lance des fèves cuites et des œufs à la coque. — Mon fils, mon fils, crie-t-elle, il pleut des fèves bouillies et des œufs à la coque ! Prends-en vite et régale-toi ! Djeha ramasse les fèves et les œufs et mange à satiété. Un peu plus loin, elle jette des crêpes et crie : — Il neige des crêpes ! Elle en ramasse et mange. — Mange, toi aussi, mon fils ! Djeha se gave de crêpes. Ils arrivent chez eux. — Va jouer avec tes camarades, dit-elle à son fils. Elle profite de l'absence de Djeha pour cacher le trésor. Cependant, une fois avec ses camarades, Djeha parle du trésor. Les gamins en parlent à leurs parents et, le lendemain, plusieurs hommes viennent voir la mère de Djeha et réclament le trésor. — Quoi, vous croyez ce que raconte cet idiot ? dit la mère. — Bien sûr que nous le croyons ! Ils se tournent vers Djeha. — Tu as bien découvert un trésor ? — Oh oui, dit Djeha et nous avons ramené, ma mère et moi, le coffre ! — Tu mens, dit la mère. — Pas du tout ! Ce jour-là, il a même plu des fèves et des œufs bouillis et il a neigé des crêpes ! Les hommes se regardent. — Ce garçon est un idiot ! Et ils s'en vont. (à suivre...)