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Culture et argent ne font pas bon ménage
Publié dans Info Soir le 28 - 10 - 2009

Réplique n Les professionnels du livre n'ont pas tardé à réagir au contenu de l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009.
«Le crédit documentaire comporte des aspects financiers, commerciaux et juridiques. Je ne peux pas me prononcer sur le principe de cette pratique bancaire connue partout dans le monde. Ce que je sais, en revanche, c'est que pour les professionnels du livre, c'est une catastrophe innommable, parce qu'à la différence des autres domaines d'activité, le commerce du livre, dans le monde entier, se fait sur la base du dépôt-vente», affirme Ouadi Boussad, libraire, éditeur et importateur. Notre interlocuteur prend le soin d'expliquer ce concept : «Un éditeur prend le risque de publier un livre, il le met en distribution dans les librairies qui ne le payent qu'une fois le produit vendu. Quand ce n'est pas vendu, il y a un retour à l'éditeur.
Il y a le principe du droit au retour des livres. Donc le fait de nous obliger à payer à l'avance les livres, c'est-à-dire financer le stock de nos fournisseurs, c'est une aberration sur le plan des pratiques de l'édition.»
Et d'enchaîner : «D'un autre côté, le commerce du livre ne mobilise pas des capitaux énormes. On n'a pas besoin d'argent. Ce sont les grands distributeurs qui ont la maîtrise du processus. Nous, nous recevons des livres, nous nous faisons payer par nos clients et nous réglons notre fournisseur et la rotation se fait comme cela.»
Ainsi, exiger des capacités financières colossales qu'aucun distributeur ne peut avoir, «c'est tuer toute perspective de liberté de création, de diffusion de la culture, sachant que la culture et l'argent ne font jamais bon ménage», affirme notre interlocuteur qui croit dur comme fer que «dès qu'on veut mettre de l'argent dans la culture, on la tue».
L'incidence de cette loi sur la chaîne du livre, c'est qu'il va y avoir des importateurs qui ne pourront pas importer. L'importation risque ainsi de s'arrêter. Mais il semblerait, selon Ouadi Boussad, que les décideurs sont en train de reculer. «Les banques comptent intervenir avec des crédits relais pour tenter d'atténuer, les effets de cette mesure. Mais il est impératif de ne plus considérer l'économie comme un tout», affirme-t-il. «Ce sont des bureaucrates qui font ces lois», s'insurge M. Ouadi avant d'appeler au dialogue et à la concertation «entre les différents acteurs concernés».


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