Organisation n Les athlètes Ali Belkerdoussi chez les hommes et Abla Bendebah chez les dames ont remporté hier la 1re édition du marathon international d'Alger. Le marathon international d'Alger a enregistré la participation d'environ 3 000 athlètes dont des coureurs représentants dix pays étrangers. Le coup d'envoi de la course a été donné à l'office du complexe olympique «Mohamed Boudiaf»,alors que l'arrivée a été programmée devant la Grande Poste d'Alger. La course, consacrée aux seniors sur une distance de 42km 195m, est revenue au sociétaire de l'ANP, Ali Belkerdoussi, suivi de Abed Boualem ( Jijel) et de Sakhri Azzedine (Alger). Le même sentiment était partagé avec le 2e au podium de la course, Boualem Abed, qui a déclaré: «J'ai fait une course tactique et je n'ai rejoint le peloton de tête qu'au 30e km. Cette tactique m'a permis d'être sur le podium, et c'est une joie pour moi». De son côté, l'athlète Sakhri Azzedine a tenu à féliciter les participant au 1er marathon international d'Alger qui, a-t-il dit, «devrait être à l'avenir une opportunité pour détecter les jeunes talents». Concernant sa participation, l'athlète a expliqué qu'il s'était bien préparé pour le rendez-vous mais que sa blessure au 35e km l'a affecté, le forçant à s'arrêter à quatre reprises. Chez les dames,la première place a été remportée par Abla Bendebah (C.Nacera Nounou/Alger) qui a parcouru la même distance en 2h45'2'', devançant Hafidha Merrak (Oran) en 3h04'05'', et Fatima Remal (C.Nacera Nounou/Alger) en 3h06'04''. A l'issue de la course, les vainqueurs n'ont pas caché leur «satisfaction» de l'organisation et surtout du parcours tracé même s'il était «un peu difficile» pour plusieurs d'entre eux, surtout les dames. «Je m'étais bien préparé pour remporter cette première édition. Je suis heureux puisque je fête de belle manière mon sacre coïncidant avec cette date historique de mon pays (1er-Novembre)», a déclaré le vainqueur du marathon (hommes) Belkerdoussi. Chez les dames, la sociétaire du Chabab Club Nacéra Nounou/Alger, Abla Bendebah, s'est dit « très heureuse» de son sacre. «La course était facile pour moi car je me suis préparée depuis déjà quelques mois à ce marathon». Le 1er marathon international de la ville d'Alger a vu l'organisation de deux autres courses simultanée: une sur une distance de 11km et qui a consacré Mohamed Belounis (ANP) en 27'22'' chez les hommes, et Amina Khebouz (DGSN) en 44'58''. La course sur un parcours de 20km est revenue à l'athlète Athamna Noureddine (Alger) qui a franchi la ligne d'arrivée en 46'12'', alors que la même course chez les dames est revenue à Yasmina Djekak (Oran) en 1ho1'00''. Marathon de New York Derartu Tulu et Meb Keflezighi haut la main l Meb Keflezighi a mis fin à 27 ans de disette des Etats-Unis à New York en remportant hier le plus célèbre marathon du monde alors que l'Ethiopienne Derartu Tulu s'est imposée chez les dames. Keflezighi, vainqueur en 2 h 09 min 15 sec, a réussi à faire ce qu'aucun Américain n'était parvenu à faire depuis Alberto Salazar, vainqueur en 1982. Grâce à une accélération placée au km 38, il a pu distancer le Kenyan Robert Kipkoech Cheruiyot qui a pris la 2e place. Le Marocain Jaouad Gharib, double champion du monde et vice-champion olympique de la distance, a fini 3e. Tulu a, elle, construit sa victoire en faussant compagnie à la Russe Ludmila Petrova à l'approche du dernier kilomètre pour gagner en 2 h 28 min 52 sec. La Russe de 41 ans termine à la deuxième place pour la deuxième année consécutive. La Britannique Paula Radcliffe, double tenante du titre et qui visait un 4e succès à New York, ce qu'aucune femme n'a accompli depuis 27 ans (Grete Waitz), a terminé 4e, derrière la Française Christelle Daunay, détentrice du record de son pays (2 h 25 min 43 sec) depuis sa 3e place à Paris au mois d'avril. Radcliffe, qui a perdu contact avec le groupe de tête à 7 km de l'arrivée, a grimacé et s'est tenu la jambe gauche juste après avoir passé la ligne. Tulu, 37 ans, s'était fait connaître au monde en 1992 en devenant championne olympique du 10 000 mètres aux Jeux de Barcelone, un exploit qu'elle a ensuite renouvelé en 2000 à Sydney. Sports de combat Djamel Moula, un champion de big fight en Algérie l Venu passer ses vacances de la fin du mois d'octobre en Algérie, Djamel Moula, 22 ans, est champion de France de big fight (grand combat), discipline mettant en jeu tous les sports de combat, sorte de boxe thaïlandaise et exigeant un haut degré de sagesse. Les arts martiaux mis en évidence, notamment avec les films de Bruce Lee, ont trouvé preneurs dans nombre de pays européens et même en Algérie. Le combat complet, mélange de tous les genres, exige une grande forme physique, un savoir dans les disciplines des sports de combat et un respect de l'intégrité physique du pratiquant et valorisant les plus hautes valeurs morales. Des fédérations européennes l'ont intégré dans leurs calendriers et organisé des championnats ; cette discipline met en exergue les phases de combat à distance, le corps à corps debout et au sol. «Le judo, la lutte et la boxe sont exprimés à travers la pratique de cette discipline», fait savoir avec un large sourire Djamel Moula. Celui-ci poursuit en parallèle une formation universitaire d'ingénieur en meunerie qui pourra le rendre encore plus efficace dans la gestion de «Moula Pâtes» sise à la Z.I. de Blida, lieu où nous l'avons rencontré. «Le boxeur apprend des gestes de judoka et le judoka peut s'initier aux techniques de percussions du boxeur mais l'épanouissement et le bien-être sont au bout», a affirmé le champion de France dans la catégorie des poids lourds. Des galas d'exhibition peuvent être organisés en Algérie, pays où cette discipline semble être connue sans qu'il y ait des précisions sur les régions où sa pratique est densifiée. Une fédération des sports de combat existe, concentrée notamment sur la boxe thaïlandaise pendant que le combat complet se veut justement total sans atteindre à l'intégrité physique de l'adversaire. Promesse a été faite d'organiser à Blida-même un gala-exhibition dès que possible. Formule 1 / Grand Prix d'Abou Dhabi Succès de Vettel sur Red Bull l Le Grand Prix d'Abou Dhabi, 17e et dernière épreuve du Championnat du monde 2009 de Formule 1, est revenu hier à l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), vainqueur devant son coéquipier australien Mark Webber et le champion en titre britannique, Jenson Button, (Brawn GP). Avec cette sixième victoire de la saison et le quatrième doublé, les Red Bull confirment leur statut de deuxième meilleure écurie derrière Brawn GP au terme d'une course très télégénique et passionnante dans son dernier tiers après avoir été longtemps ennuyeuse. La course a été marquée par la mécanique défaillante de Lewis Hamilton, à qui la victoire semblait promise après sa pole position acquise au terme de qualifications époustouflantes, terminées 7/10 devant Vettel, deuxième samedi. Hamilton a donc abandonné à la fin du 20e tour, mais le Britannique en tête après un bon départ a d'abord semblé lutter pour distancer ses adversaires, l'Allemand restant à moins de 2 secondes de sa McLaren-Mercedes. Puis le champion 2008 a effectué une brève sortie de piste dans un nuage de fumée juste avant son premier ravitaillement. Nick Heidfeld (BMW Sauber) a de son côté clos l'aventure du constructeur allemand en F1 en accrochant une belle cinquième place, alors que le débutant japonais Kamui Kobayashi (Toyota), pour son deuxième GP, a été auteur d'une très belle course terminée devant son partenaire italien Jarno Trulli (septième). Le Suisse Sébastien Buemi a inscrit le point de la huitième place : un beau cadeau d'anniversaire pour le pilote Toro Rosso, qui a fêté ses 21 ans samedi. Tennis / Masters féminin Et de deux pour Serena Williams l L'Américaine Serena Williams a remporté son deuxième Masters féminin, après 2001, en battant sa sœur aînée Venus, tenante du titre, 6-2, 7-6 (7/4) en finale, dimanche à Doha, pour soulever le 35e trophée de sa carrière. Serena Williams, nouveau N.1 mondiale, est seulement la deuxième joueuse, depuis la Belge Justin Henin, à gagner dans la même année deux épreuves du Grand Chelem (Australie et Wimbledon) et le Masters. Victorieuse de sa sœur aînée en match du groupe bordeaux, elle a terminé l'édition 2009 invaincue et n'a cédé à Venus en finale que sept points sur sa mise en jeu. En 23 affrontements entre les deux sœurs depuis 1998, Serena l'a emporté à 13 reprises. Symbole de cette édition touchée par des blessures - quatre abandons dont celui de la Russe Dinara Safina, N.1 mondiale avant le Masters - les deux sœurs Williams étaient arrivées sur le court avec des bandages aux jambes.
