Les théories de Müller ont été rejetées par les savants et on a négligé de les tester, au moins pour expérimenter les remèdes qu'il proposait. Un de ses compatriotes, le docteur Otto Riess, qui ne partage pas ses théories cosmiques, reconnaît pourtant à sa méthode une certaine efficacité. «Pour de très nombreuses méthodes de traitement biologique, il existe un véritable abîme entre la théorie initiale établie par leur auteur et les connaissances acquises ultérieurement… Cette remarque s'applique aux théories de Müller, mais celui-ci a eu le mérite de souligner l'importance des influences cosmiques dans la naissance et l'évolution des maladies.» Aujourd'hui, par exemple, des travaux ont montré l'influence du soleil sur le cours de certaines maladies : nous n'avons pas la preuve qu'il les provoque, mais nous savons qu'il les aggrave. C'est ainsi que Tischevski a établi une corrélation entre l'apparition périodique des taches solaires et l'évolution des épidémies comme la peste, le choléra et la grippe. Jores A. a montré que la quantité d'acide urique éliminée par le corps humain dépend en partie d'influences cosmiques. Il a démontré que l'élimination d'acide urique suit un rythme de six jours. Cinq de ces périodes forment un mois synodique de 29 jours, et chaque période s'accompagne d'une phase lunaire. Autre constatation : après la nouvelle lune ainsi que pendant toute la durée de la pleine lune, l'urine contient très peu d'acide urique.