Certaines bêtes comme le cheval ou le chien sont devenus les «amis» de l'homme : animaux d'apparat ou de compagnie, il lui apporte prestige et surtout affection. On sait depuis longtemps que la présence de certains animaux – chats, chiens, oiseaux –, réduit le stress et apporte calme et réconfort. Que dire alors des chiens, depuis toujours, guides fidèles des aveugles. A la fin du XVIIIe siècle, un Anglais, William Tuke, crée le York Retreat, pour recevoir les malades mentaux. Or, à l'époque, les fous étaient durement traités : on les enchaînait, on les battait et on les humiliait. Tuke a eu l'idée d'employer les malades pour s'occuper des animaux. Il a remarqué que les patients devenaient plus responsables et plus sociaux, en tout cas, ils perdaient leur agressivité. Au XIXe siècle, les médecins et les infirmiers ont utilisé des animaux pour diminuer l'anxiété des malades. On connaît l'exemple de Florence Nightingale, qui a mis au point les techniques infirmières modernes et a également songé à utiliser les animaux. Ainsi, durant la guerre de Crimée (1854-1856), elle a eu l'idée de garder une tortue dans l'hôpital où elle travaillait. Elle avait remarqué que la présence de cet animal avait un effet reposant sur les malades. Aux Etats-Unis, la Première Guerre mondiale a traumatisé de nombreux soldats qui ont contracté des troubles mentaux. Un organisme spécialisé, créé à New York, le Pawling Air force, utilisait des chiens pour dissiper l'angoisse des malades.