n Riadh est convaincu de la qualification des Verts au Mondial-2010. «Ce n'est que partie remise. Le match d'appui d'aujourd'hui permettra aux nôtres de relever le défi et d'oublier l'affront subi au Caire», clame-t-il sous le regard approbateur de ses compères. Riadh, Samir, Abderrahmane, Nourredine et bien d'autres jeunes Algériens résidant dans le quartier de Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, vouent un amour inconditionnel à l'équipe nationale. Ils ne peuvent pas concevoir une nouvelle défaite après ce qui passé au Caire. «Corps et âme, nous sommes tous avec l'Algérie !», disent-ils, et trouvent «normal» le sentiment qu'ils partagent avec les centaines de milliers de leurs compatriotes d'Alger, d'Oran, d'Annaba, de Béjaïa et des autres régions du pays. Mahfoud, originaire de Sétif, se dit «frustré» de ne pas pouvoir effectuer comme des milliers d'Algériens, le voyage vers Khartoum pour supporter les Fennecs. «J'aurais bien aimé être parmi tous les jeunes qui se sont rendus à Khartoum. J'apprécie à leur juste valeur les mesures prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour faciliter le déplacement des supporters. Maâlich ! je suivrai le match avec des amis sur un écran géant. L'ambiance des grands stades sera au rendez-vous. C'est promis !», a-t-il assuré. De nombreux fans des Fennecs ont estimé que les mesures prises par les pouvoirs publics «sont justes». «Notre Onze a besoin de tous les Algériens pour relever ce défi. Ce match a une valeur particulière», a indiqué Farouk, rencontré devant une boulangerie.