Résumé de la 13e partie n Quand l'inspecteur fait le point, miss Pebmarsh s'énerve et soupçonne Curry d'avoir apporté ces pendules… Mais pas trace d'un emballage, observa Hardcastle. Comment aurait-il pu apporter quatre pendules dans ses poches ? Voyons, miss Pebmarsh, ces pendules... cette heure de 4h 13... aucune association d'idée... ? — Ou c'est l'œuvre d'un fou, dit-elle, ou alors on s'est trompé de maison. Non, inspecteur, je ne vois rien à vous dire. Sur ce, un jeune policier entrebâilla la porte. Hardcastle l'ayant rejoint dans le hall, alla ensuite à la grille s'entretenir quelques instants avec ses hommes : — Maintenant, vous pouvez ramener la jeune fille chez elle, dit-il. Elle habite 14, Palmerston Road. Il revint dans la salle à manger. Par la porte ouverte, on entendait miss Pebmarsh s'affairer sur son évier. Debout dans l'encadrement, il lui dit : — J'ai besoin de ces pendules, miss Pebmarsh, je vous laisse un reçu. — Faites, faites, inspecteur. Elles ne m'appartiennent pas. Se tournant vers Sheila Webb : — Vous pouvez rentrer chez vous, miss Webb, lui dit-il. Sheila et Colin se levèrent.. — Raccompagne-la à la voiture, je te prie, Colin, ajouta-t-il en s'installant à la table pour rédiger le reçu. Les deux jeunes gens étaient déjà dans l'allée quand soudain la jeune fille s'arrêta : — Mes gants... je les ai oubliés. — J'y vais. — Non, je sais où je les ai laissés. Et puis, ça m'est égal maintenant.., maintenant qu'ils l'ont emmené. Elle partit en courant, revint un instant après. — Je suis désolée de m'être conduite comme une idiote tout à l'heure. — A votre place, n'importe qui en aurait fait autant. Au moment où la voiture démarrait, Hardcastle réapparut. S'adressant à un des jeunes agents : — Veuillez me faire emballer très soigneusement les pendules du salon, toutes, sauf le cartel et le coucou. Puis après encore quelques ordres, il se tourna vers son ami. — Je pars faire un tour, dit-il. Tu viens ? — Avec plaisir, répondit Colin. — Et où allons-nous comme ça ? demandai-je à Dick Hardcastle. — Agence Cavendish, dit-il au chauffeur. C'est dans Palace Street, vers l'Esplanade, sur la droite. — Bien, monsieur. La voiture démarrait. Déjà, les curieux fascinés formaient un petit attroupement. Sur le pilier de Diana Lodge, la maison voisine, toujours le chat roux qui avait fini sa toilette et, assis très droit, agitait légèrement la queue en contemplant avec ce suprême dédain particulier aux chats et aux chameaux, les visages humains au-dessous de lui. — D'abord, l'agence Cavendish, ensuite la femme de ménage. Procédons par ordre, car le temps presse, dit Hardcastle en jetant un coup d'œil à sa montre. Déjà 16 heures passées. Après un silence : — Assez jolie, la fille, ajouta-t-il. — Plutôt, acquiesçai-je. (à suivre...)