Session n Les parlementaires algériens et ceux de l'Otan ont axé leurs interventions sur la nécessité de traiter les questions d'intérêt majeur. Intervenant hier lors de la séance de clôture des travaux de la rencontre interparlementaire ayant regroupé les parlementaires algériens (les sénateurs) et les membres de la délégation de l'Assemblée parlementaire de l'Otan (L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) , Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, a indiqué que le programme qui a été préparé lors des travaux a couvert les principaux thèmes d'intérêt majeur qui «figurent à l'agenda de l'Otan».IL s'agit, selon le conférencier, de thèmes relatifs à la sécurité énergétique, l'environnement, l'immigration, la sécurité et la lutte contre le terrorisme. «L'Algérie évolue dans un espace géostratégique où la Méditerranée occupe une place importante. Elle est, de ce fait, attentive à tout ce qui touche aux problématiques de la paix, de la sécurité et du développement dans l'espace euroméditerranéen»,a-t-il souligné. Pour M. Bensalah, l'engagement dans ce dialogue procède également de l'exigence de la réduction des disparités économiques entre le nord et le sud de la Méditerranée et de rapprochement des peuples de la région comme facteur de paix et de sécurité. Les parlementaires des deux institutions ont, pour leur part, appelé à la nécessité de coopération entre leur pays en termes d'échanges d'expérience, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité ainsi que les crimes économiques comme le blanchiment d'argent. «L'Otan possède des compétences sur le plan militaire à même d'aider les autres pays à lutter contre le phénomène de terrorisme qui frappe partout dans le monde», dira M. Khodja, sénateur algérien à l'issue de la séance de la rencontre-débat. Jean-Pierre Demerliat, sénateur de la Haute-Vienne et membre du Parlement de l'Otan, a, quant à lui, souligné, en marge de cette rencontre, que la visite de sa délégation est nécessaire car «elle permet d'établir des contacts directs avec les représentants de la société. Du coup, on peut s'informer de leurs préoccupations afin de coopérer avec eux pour essayer de trouver des solutions», a-t-il indiqué. Cela dit, le dialogue entre le nord et le sud de la rive méditerranéenne doit prendre en considération l'aspect humain en termes de progrès social. Par ailleurs, Souilah Boudjemaâ, président de la commission des affaires étrangères, a souligné lors d'une présentation portant sur le thème «Le rôle du Parlement dans le système politique algérien» que le changement survenu dans le système parlementaire, en créant la deuxième chambre (le Conseil de la nation) lors de la révision constitutionnelle de 1995, est survenu par la «volonté de barrer la route aux penchants idéologiques extrémistes qui pourraient ébranler les fondements de la République». A rappeler enfin que l'Algérie a un statut d'observateur au niveau de cette organisation internationale (le Parlement de l'Otan) qui regroupent les représentants des pays membres de l'Otan, notamment d'Europe et d'Amérique.