Action n Face au harcèlement dont font l'objet depuis quelques semaines enseignants et étudiants qui poursuivent leurs études au Caire et leur désir de rentrer au pays, le gouvernement a décidé de réagir. Dans un communiqué rendu public hier, lundi, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a ainsi annoncé une série de mesures qui prennent en considération les «conditions d'études et de vie exposées par ces enseignants et étudiants». Pour ce qui est des étudiants boursiers du gouvernement algérien, le ministère les invite à se rapprocher de leurs établissements de rattachement en Algérie pour leur prise en charge. S'agissant des étudiants inscrits à titre personnel dans les établissements universitaires égyptiens désireux de rentrer au pays, ils sont appelés à se rapprocher des bureaux des Conférences régionales (CR) des universités, à savoir la CR Est à l'université Mentouri de Constantine, la CR Ouest à l'Enset d'Oran et la CR Centre à l'université de Boumerdès afin de déposer leurs dossiers, ajoute le ministère de l'Enseignement supérieur dans son communiqué cité par l'APS. Et de préciser que les étudiants sont tenus de se rapprocher de la CR dont relève l'établissement ayant délivré le diplôme de graduation. Pour leur part, les étudiants inscrits à l'Institut d'études et de recherches arabes relevant de la Ligue arabe, ils sont priés de prendre attache avec les bureaux des CR afin d'y déposer leurs dossiers, et ce, avant le 17 décembre 2009. Selon le communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur, «les bureaux régionaux qui sont assistés de commissions scientifiques, formées d'enseignants universitaires couvrant l'ensemble des spécialités concernées, sont chargés d'étudier ces dossiers au cas par cas et de formuler des recommandations qui seront examinées par la Conférence nationale des universités». Il y a lieu de signaler que de nombreux enseignants et étudiants poursuivant leurs études en Egypte, plus précisément dans les établissements d'enseignement supérieur égyptiens et à l'Institut d'études et de recherches arabes du Caire, ont été intimidés, voire agressés, après la qualification de l'Equipe nationale de football en Coupe du monde-2010, le 18 novembre dernier, aux dépens de son homologue égyptienne. Ce qui les a poussés à quitter l'Egypte et à rentrer au pays.