Le problème des étudiants diplômés de l'Institut des études et des recherches arabes du Caire n'est finalement pas résolu. Ces derniers crient au « scandale » et menacent de reprendre la protestation dès le mois d'août prochain. Dans un communiqué rendu public hier, le collectif des diplômés dudit institut cite de nombreuses entraves qui compliquent la régularisation de la situation des étudiants. Il y a d'abord l'instruction donnée, le 12 avril 2009, par le ministre de l'Enseignement supérieur aux directeurs des universités algériennes portant sur l'annulation de la décision du 18 mars de la même année concernant la non-reconnaissance des diplômes obtenus dans l'institut égyptien. « Cette instruction n'a été transmise qu'aux universités du centre, de l'ouest et du sud du pays. Celles de l'Est n'ont rien reçu. A cet effet, beaucoup d'étudiants se retrouvent à nouveau devant le même problème », souligne ce communiqué. Selon le collectif en question, en dépit de l'obtention de l'équivalence auprès du Conseil des universités égyptiennes, les étudiants sont toujours empêchés d'inscription en magistère et en doctorat dans les universités algériennes. « Il y a un complot contre les étudiants de l'Institut des études et des recherches arabes du Caire », estime le même collectif. Selon la même source, les dossiers de 49 étudiants, déposés depuis 7 mois auprès du ministère pour obtenir une équivalence, ne sont pas encore traités. « Nous pensons que la promesse de résoudre le problème faite par le ministère en mars dernier était une diversion à des fins électoralistes, sans plus », ajoute ce collectif, qui se dit déterminé à poursuivre la protestation jusqu'à la résolution définitive du problème. Une action dans ce sens est prévue, en août prochain, devant l'ambassade d'Algérie en Egypte.