La 3e édition du Festival culturel national Ahellil a été ouverte, hier, dimanche, à Timimoun, 220 km au nord du chef-lieu de la wilaya d'Adrar, par un défilé des troupes folkloriques venues de différentes régions du Gourara. Coïncidant avec l'ouverture de la saison touristique dans le Grand Sud, ce festival regroupe une douzaine de troupes d'Ahellil et six autres troupes folkloriques, dont celles d'El-Baroud et de Karkabou, a indiqué un membre du commissariat du festival, Ahmed Djouli. Cette manifestation, a-t-il ajouté, devrait permettre également d'organiser une cérémonie en l'honneur des adeptes et chouyoukh d'Ahellil en reconnaissance des efforts fournis pour la préservation de ce patrimoine culturel immatériel. Ce festival, qui aura pour cadre des structures culturelles implantées dans les villes d'Adrar, de Charouine et d'Ougrout, prévoit des prix et des cadeaux aux meilleures participations, aux meilleures recherches et collections sur ce legs culturel Izelounae (Ahellil), a précisé M. Djouli. Mettant à profit leur présence au festival international de Déserts du Monde qui a eu lieu samedi dans la région de Tinerkouk (Adrar), des participants, notamment étrangers, ayant assisté à des facettes du festival d'Ahellil ont qualifié cette manifestation culturelle «de vitrine sur l'histoire authentique de cette région riche en sites et vestiges archéologiques». Ahellil, genre de musique et partie intégrante de la culture populaire du Tout Gourara, constitue des mélodies synchronisées que produise une panoplie d'instruments de musique pour célébrer les festivités collectives, a expliqué un spécialiste. Le festival qui s'étalera jusqu'à jeudi prochain, prévoit, outre des soirées artistiques, une conférence sur le patrimoine immatériel qui sera animée par des enseignants et adeptes de ce genre lyrique.