Résumé de la 28e partie n Le vieillard recueilli par le paysan et sa femme est, en fait, un djinn. Pour les remercier de leur hospitalité, il leur demande de formuler un vœu. L'homme et la femme regardent autour d'eux. — Il a disparu ! Le jeune homme a disparu, la lumière vive aussi. L'unique pièce de la maison n'est plus éclairée que par les braises du kanoun. — Nous avons rêvé ! dit l'homme La femme répond. — Alors, nous avons fait le même rêve ! Mais ils savent que ce n'est pas possible. — Non, ce n'est pas un rêve ! Le paysan réfléchit. — J'ai bien ouvert la porte à un mendiant… un vieillard qui avait froid et faim ! — Tu lui as emmené de la galette et je t'ai dit de lui donner, en plus, une poignée de figues ! — Oui, comme il avait froid, je l'ai laissé dormir dans l'écurie, au milieu des bêtes ! Puis nous l'avons fait venir dans la maison… L'homme et la femme se regardent. — Tout cela est réel, ce n'est pas un rêve… — Alors, il s'agit d'un djinn ! La femme est de nouveau effrayée : elle et son mari ont introduit un djinn chez eux… Ils ont dormi avec un djinn. — Il aurait pu nous posséder, dit-elle. — Tu ne l'as pas entendu ? Il a dit que c'est un djinn bénéfique. Il ne pouvait pas nous faire du mal ! Ils se rappellent alors le vœu. — Et ce vœu qu'il nous a demandé de faire ? — Nous l'avons fait ! D'un commun accord, ils ont demandé à avoir un enfant. — J'ai dit un fils, dit le paysan. — Et moi, j'ai dit un fils beau et fort ! Ils se mettent à rêver. — Si seulement cela pouvait se réaliser ! — Un fils m'aiderait dans les travaux ! — Il sera notre soutien, dans nos vieux jours ! Puis la femme soupire. — Hélas, je suis stérile ! — Mais pour Dieu, rien n'est impossible ! Le paysan insiste. — Oui, rien n'est impossible… Ce djinn nous a été envoyé pour nous éprouver. Je crois que nous nous sommes bien comportés. — Alors, il faut espérer que cet enfant, que nous désirons tant, va enfin nous être donné ! — Tu as raison, il faut espérer ! (à suivre...)