Résumé de la 38e partie n La femme d'Ali ne veut plus d'or, mais elle oblige son époux à formuler un autre vœu : redevenir jeune et belle. C'est une femme comblée qui entre dans son palais. Elle est jeune, belle et riche. Son époux est content de la voir satisfaite. — Alors, tu es heureuse ? — Oui, dit-elle. — Alors profitons des richesses que Dieu nous a accordées. Mais quelques jours après, la femme est de nouveau triste. Son mari qui ne comprend pas ce qu'elle a, lui demande : — Que se passe-t-il encore ? Tu as la richesse, la jeunesse et la beauté, rien ne doit manquer à ton bonheur ! Elle le regarde fixement. — Cette fois-ci, je veux autre chose que l'or, la jeunesse et la beauté. — Quoi encore ? dit Ali. — Je veux le pouvoir. Ses yeux se mettent à briller. — Je veux gouverner les hommes ! — Je ne sais pas si le poisson génie va nous accorder ce pouvoir ! — Retournons à la mer. Ali, une fois de plus, cède à sa femme. Un matin, alors que l'aube commence à poindre, ils prennent le large. — Nous sommes arrivés. La femme réfléchit à ce qu'elle va demander. — Tu veux devenir reine ! — Non, cela ne me suffit pas… Je ne gouvernerai qu'un pays ! — Tu veux un empire ! — Cela ne me donnerait l'autorité que sur une région du monde. — Alors, que veux-tu ? — Je veux devenir Dieu ! L'homme est effrayé — Tu es folle ! — Seul Dieu commande à tous les hommes, Seul Dieu décide des destinées ! Fais ce vœu, dépêche-toi ! — Je t'en supplie. — Vite, fais le vœu ! Je serai Dieu ! Elle menace de le pousser dans l'eau s'il ne s'exécute pas. Ali, effrayé par sa femme, formule le vœu… La barque retourne d'elle-même vers la plage, comme poussée par une main invisible. Les époux accostent… devant leur ancienne masure. Leurs enfants les accueillent, en pleurant : «nous avons faim !» Le palais, les boutiques, l'or… Tout a disparu comme par enchantement… Le pêcheur et sa femme retournent à leur misère. (à suivre...)