Résumé de la 29e partie n Le paysan et sa femme espèrent que le djinn qu'ils ont reçu va exaucer leur vœu le plus cher : leur donner un enfant. Les jours passent. Le couple a presque oublié la visite du djinn quand le ventre de la femme commence à s'arrondir. — Mon ami, dit-elle à son époux, je crois que notre vœu est en train de se réaliser ! — Tu es enceinte ! s'exclame l'homme. Elle est effectivement enceinte. Le couple est heureux, puisque ce qui manquait à leur bonheur allait se réaliser : un enfant, qui serait son soutien et sur lequel il pourrait compter dans ses vieux jours. Les semaines passent. Le ventre ne cesse de s'arrondir. Puis la grossesse atteint son terme et la paysanne donne naissance à un garçon. — Vois comme il est beau, dit la parturiente à son époux. — Et comme il est fort ! répond le paysan. Il ajoute. — J'en ferai un bon paysan ! — Non, je ne veux pas qu'il passe sa vie à gratter la terre ! Le paysan s'étonne. — Mais c'est sa destinée de travailler la terre ! — Je veux une autre destinée pour mon fils ! Le paysan ne comprend pas. — Et que veux-tu pour ton fils ? — Je veux qu'il s'instruise et qu'il apprenne à manier l'épée… Tu ne vois pas comme il est fort et beau ? Il épousera une femme de la noblesse et sortira de la condition de paysan ! Le paysan soupire. — Et moi qui rêvais d'avoir quelqu'un pour m'aider ! — Nous devons, avant tout, penser à notre fils ! L'enfant va grandir en force et en beauté. Dès qu'il atteint l'âge de cinq ans, on l'emmène dans la montagne ou vit un vieux sage. C'est lui qui va lui apprendre à lire, à écrire et lui enseigner la sagesse. Il l'initie aussi au maniement des armes, dont l'épée. A dix ans, c'est déjà un garçon savant. Il est également doté d'une grande force et manie bien l'épée. Il aime la chasse et s'y rend souvent, ne redoutant pas d'affronter les fauves. A quinze ans, il paraît si grand et si fort qu'on lui aurait donné vingt ans. Un jour le vieux sage l'appelle auprès de lui. — Ahmed (c'est son nom) tu es aujourd'hui un jeune homme accompli ! Le garçon répond humblement. — Tout ce que je sais, c'est à toi que je le dois ! — J'ai fait de toi un homme, intelligent et fort, maintenant, tu dois retourner auprès de tes parents. Ils sont vieux, ils peuvent avoir besoin de toi ! Le jeune homme est triste à l'idée de quitter son maître. — Je voudrais rester auprès de toi ! — Non, ta place est auprès de tes parents. Mais si un jour tu as besoin d'une aide, tu sais où me trouver. Je serai toujours à ta disposition. (à suivre ...)