Résumé de la 27e partie n Par une nuit d'hiver, un couple de paysans donne l'hospitalité à un vieillard. Ces paysans l'installent d'abord dans l'écurie, puis le font venir dans la maison. A la campagne, les maisons ne disposaient, le plus souvent que d'une pièce, qui sert de salle de séjour et de chambre à coucher. C'est le cas de la maison du paysan : en donnant l'hospitalité au vieillard, il partage donc la même pièce que lui. L'homme et la femme dorment dans leur lit et, à quelques mètres, le mendiant, dort, recroquevillé, devant le kanoun allumé. Dehors, la neige s'est mise à tomber. Il fait très froid, mais dans la maison, le kanoun diffuse une douce chaleur. La nuit est avancée, quand brusquement la pièce s'éclaire d'une lumière vive. L'homme et la femme se réveillent en sursaut. — Que se passe-t-il ? dit la femme effrayée — Je ne sais pas, dit l'homme. Il se dresse sur son séant. Il se rappelle le vieillard et jette un coup d'œil, du côté du kanoun. L'homme a disparu. — Où est-il ? demande le paysan. — De qui parles-tu ? demande sa femme. — Du vieillard ! Une voix retentit aussitôt. — Je suis là ! Quelqu'un vient d'apparaître. Ce n'est pas le vieillard au burnous rapiécé, qui tremblait de froid, mais un beau jeune homme à la taille élancée. C'est lui qui émet cette lumière qui éclaire comme en plein jour. — Qui es-tu ? demande le paysan apeuré. — C'est un djinn ! s'exclame sa femme terrorisée. Le jeune homme répond. — Je suis, en effet un djinn, mais un djinn bénéfique. C'est pour vous tester que je suis venu frapper à votre porte ! Le paysan se fait suppliant. — Nous t'avons bien reçu ! Ne nous fais pas de mal ! — Je vous l'ai dit, je suis un djinn bénéfique ! Il s'approche. — Vous m'avez accueilli, vous m'avez nourri, puis vous m'avez fait entrer dans votre maison, m'offrant l'hospitalité ! — Nous ne voulions pas que tu aies froid… — Pour cela, vous méritez une récompense ! Il lève les bras. — Dites quel est votre vœu, et, avec la volonté de Dieu, il se réalisera ! L'homme et la femme se regardent. Que peuvent-ils vouloir ? Ils ont une maison, des terres, des ressources suffisantes pour vivre… Il ne leur manque qu'une chose : un enfant. — Je voudrais avoir un fils, dit le paysan. — Un fils très beau et très fort, complète la femme. Le jeune homme lève encore les bras, puis il disparaît comme par enchantement. (à suivre...)