Problèmes n Les vides sanitaires sont régulièrement inondés avec tout ce que cela engendre comme odeurs nauséabondes et autres désagréments. Même topo à l'entrée de la cité où une sorte de nappe se forme à chaque fois qu'il pleut. Les habitants de la cité 164-Logement Aadl à Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ne savent plus à quelle porte frapper pour voir enfin leurs problèmes pris en charge. «Cela fait un moment que nous avons saisi qui de droit pour régler nos problèmes, mais en vain : nous n'avons rien vu venir», disent-ils avec l'énergie du désespoir. La cité, inaugurée il y a moins d'une année, a été mal construite, selon eux. «Des fuites sont enregistrées en permanence, certains tuyaux d'évacuation n'ont même pas été raccordés au réseau principal», relèvent-ils à ce propos. Et de signaler que les vides sanitaires sont régulièrement inondés avec tout ce que cela engendre comme odeurs nauséabondes et autres désagréments : «Nous sommes tout le temps envahis par les moustiques de jour comme de nuit.» Même topo à l'entrée de la cité : «Une sorte de nappe se forme à chaque fois qu'il pleut : tu ne peux pas la traverser même à pied.» Sur un autre plan, les habitants se plaignent de l'absence d'espaces de jeux au niveau de leur cité : «Nos enfants jouent entre les voitures, s'exposant du coup à des risques inutiles...» A propos de voitures, nos interlocuteurs soulignent que le parking mis à leur disposition peut accueillir au grand maximum 50 véhicules «alors qu'il y a 164 logements ici». Par ailleurs, ceux qui habitent les derniers étages sont très mal alimentés en eau potable. «A partir du 8e étage, c'est la galère : tu ne peux utiliser ni le chauffe-bain ni le lave-linge tellement la pression est faible», affirme à ce sujet l'un d'entre eux. Last but not least, l'ascenseur de l'un des bâtiments de la cité ne fonctionne pas depuis plus d'un mois déjà. «Nous avons pris attache avec le gérant du site, mais le problème n'a pas été résolu à ce jour», témoigne l'un des concernés par cette panne qui handicape lourdement les malades. «Avec tous ces problèmes, notre cité est devenue invivable», concluent les habitants.