Résumé de la 33e partie n Comme ses parents refusent qu'il épouse la jeune femme qu'il a recueillie dans la forêt, Ahmed part avec elle. Où allons-nous ? demande-t-elle. — Nous allons au village le plus proche, nous louerons une maison… — Pourquoi n'allons-nous pas dans la forêt ? Nous y construirons une cabane et nous y vivrons loin des gens ? Ahmed est surpris par cette proposition. — Pourquoi veux-tu vivre loin des gens ? — Les gens ont été méchants avec moi ! En parlant, elle caresse les cheveux du jeune homme qui est, plus que jamais, épris d'elle. — Je ferai ce que tu demandes ! Il va donc dans la forêt. C'est la jeune femme qui le guide. Ahmed ne le sait pas, mais cette femme est une ogresse qui veut le traîner au plus profond de la forêt où vivent ses pareils. — Nous nous sommes trop éloignés, dit le jeune homme. — Avançons encore… Bientôt, ils arrivent devant une maison en bois. — Qui peut bien y vivre ? dit Ahmed La maison est en effet vide, mais dans le foyer, creusé à même le sol, il y a encore des braises qui crépitent. — Quelqu'un vit ici ! — C'est abandonné, lui dit la femme. — Et moi je pense que ceux qui vivent ici ne sont pas des hommes ! Elle le regarde. — Comment le sais-tu ? — Il n'y a pas de mobilier, juste un foyer… — Et qui pourrait habiter ici ? — Sans doute des ogres ! Il sort de la maison et scrute les alentours, puis revient. — Ils ne sont pas là, mais ils ne vont pas tarder à arriver ! La femme ne semble pas effrayée. — Tu n'as pas peur ? dit Ahmed. — Non, je sais que tu me protégeras ! Elle n'a pas fini de parler que la porte s'ouvre avec fracas. Un homme gigantesque, vêtu d'une peau de bête, la tête et les cheveux hirsutes jaillit. — Ah, dit-il d'une voix de stentor, nous avons de la visite ! Ahmed, nullement effrayé, est prêt à dégainer son épée. — Tu as dit nous ? dit-il à l'ogre — Oui, mes frères et moi ! Mais approche donc que je te fasse l'accolade ! — Volontiers, dit Ahmed L'ogre tend déjà ses mains aux griffes acérées, mais Ahmed, aussi rapide que l'éclair, a dégainé son épée et d'un coup sec lui tranche la tête. (à suivre ...)