Résumé de la 24e partie n Ahmed donne à la mendiante l'éducation qu'il faut pour devenir comme les dames de la cour. Maintenant, il peut la présenter à ses parents. Il lui fait revêtir les plus beaux habits et l'emmène auprès du roi et de la reine. Ceux-ci sont émerveillés par la beauté de la jeune femme. — Elle est aussi belle que la lune, dit la reine. Le roi, lui, est réjoui : — Mon fils, lui dit-il, tu as fait, là, un bon choix ! Nous allons célébrer, sans tarder, le mariage ! Le mariage est célébré quelques jours après. C'est une belle cérémonie et la mendiante, devenue une grande dame, est admirée de tous. — Quelle est belle ! s'exclament les convives. — Où notre prince l'a-t-il trouvée ? Tout le monde admire ses vêtements et ses bijoux. — Jamais nous n'en avons vu de pareils ! — Quelle éducation ! — Quelle élégance ! Le prince est fier de son épouse et son père, une fois de plus, le félicite. — C'est là une belle épouse, mon fils ! Les jours passent et la jeune femme ne cesse de donner satisfaction à son époux. Celui-ci est vraiment heureux. — Tu me disais que je ne pouvais t'épouser, à cause de ta condition de mendiante. Il a suffi que tu perdes tes anciennes habitudes pour que tu deviennes une grande dame ! Si tes parents te voyaient, ils ne te reconnaîtraient pas ! Elle sourit. — J'ai fait comme tu m'as dit de faire ! — Je suis très fier de toi ! Et la jeune femme de répondre, modestement : — J'espère que toujours je te ferai honneur ! — Tu vois, dit le prince, la naissance n'est rien. Dès que je t'ai vue, tu es entrée dans mon cœur. Il est vrai que tes vêtements étaient sales, mais il a suffi de te faire prendre un bain, de t'habiller correctement et de t'enseigner les bonnes manières pour que tu sois plus belles que toutes les princesses que j'ai vues. Les jours passent. Un soir, en se réveillant, le prince constate que sa femme n'est plus dans le lit. «Où est-elle passée ?», se dit-il. Il s'apprête à se lever quand il entend du bruit : c'est la jeune femme qui revient. Il fait alors semblant de dormir. La jeune femme se penche vers lui et, croyant qu'il dormait, elle se déshabille et se remet au lit. Elle ne tarde pas à s'endormir. Ahmed, qui croyait qu'elle s'était levée pour satisfaire un besoin, a remarqué qu'elle s'était habillée, comme si elle était extérieur de la maison. «Où a-t-elle bien pu aller ?», se dit-il. (à suivre...)