Avec 114 assassinats de journalistes — le dernier a été assassiné avant-hier mardi en Afghanistan — 2009 aura été l'une des pires années pour la presse, a affirmé hier, mercredi, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), appelant l'ONU à agir pour les protéger. Le «terrible bilan» est en effet «de 137 journalistes et travailleurs des médias tués en 2009», dont «114 assassinats ciblés, l'un des nombres les plus élevés jamais enregistrés, et 24 morts accidentelles». Les Philippines, le Mexique et la Somalie sont «les pays les plus dangereux pour les journalistes», a affirmé la FIJ, évoquant «l'effroyable massacre de 31 journalistes et travailleurs des médias aux Philippines en novembre et les récentes violences à l'encontre de nos collègues au Mexique et en Somalie». La baisse du nombre d'assassinats de journalistes enregistrée dans le monde en 2008 - soit 109 - «n'aura pas duré longtemps». Pour la seconde année consécutive, la région Asie-Pacifique est la plus meurtrière, avec 51 journalistes et travailleurs des médias tués, en raison, notamment, du score philippin (38 sur l'année).