Résumé de la 18e partie n Hichem et sa mère se rendent chez Malika pour lui présenter leurs condoléances. Hichem laisse éclater sa peine. Comme annoncé, Malika reprend ses cours deux jours après. Elle ne parle plus du malheur qui l'a frappée, mais tout le monde respecte son deuil. Les jours passent. La vie reprend pour elle. Elle a décliné l'offre de ses frères d'aller vivre chez eux et s'accommode maintenant à sa nouvelle vie, seule. Elle travaille avec acharnement son doctorat et prépare ses cours. Hichem, lui, prépare son bac. Mais les résultats du premier trimestre sont décevants. On songe à lui donner des cours particuliers. C'est alors que Zoubir fait cette proposition. — pourquoi ne demanderais-tu pas à ton prof de te donner des cours particuliers ? — je ne sais pas si elle va accepter, dit le jeune homme. — ce sera de l'argent pour elle ! Hichem réfléchit. — je crois qu'il y a un élève qui pense lui faire cette proposition ! — alors, voyez-la, tous les deux, elle acceptera certainement ! Le lendemain, Hichem voit son camarade et lui parle de la proposition de son père. — pour moi, c'est O.K. ! — alors, allons la voir dans la salle des profs ! Ils demandent à la voir. Ils lui font aussitôt la proposition. — je crains de ne pouvoir le faire ! Hichem est déçu. — mon père veut que je prenne des cours, il me collera certainement un prof ringard ! Le mot fait rire la jeune femme. — comment cela ! Hichem fait la moue. — je comprends mieux avec vous ! Elle sourit. — je ne suis pas ringarde ? — non ! Elle regarde son camarade. — et toi ? — moi aussi, j'aurais aimé que ce soit vous ! Hichem la supplie du regard. — mademoiselle ! Elle semble réfléchir. — mademoiselle, insiste Hichem, faites un effort ! Et comme pour la convaincre de la justesse de sa demande, il s'écrie : — avec vous, c'est sûr que nous décrocherons notre bac ! — oui, dit son camarade. Emue par ce cri du cœur, Malika répond. — c'est O.K. ! Les deux garçons expriment bruyamment leur joie. (à suivre...)