Souffrance n Il semble que l'attaquant des Verts, Rafik Saïfi, vit des moments très difficiles actuellement. Il faudrait que la Fédération se penche sur les problèmes de ce joueur, qui a toujours répondu présent à l'appel même dans les pires moments que le football algérien a connus. Libéré, sans aucun préavis par son club d'Al-Khoor du Qatar, l'attaquant de l'Equipe nationale risque de se retrouver sans club. Ses déboires n'en finissent pas puisqu'il vient de contracter une blessure qui l'éloignera des terrains pour au moins deux semaines. Cette situation n'arrange guère les affaires de l'ancienne coqueluche du Mouloudia d'Alger surtout qu'il ne dispose pas d'assez de temps pour s'occuper de son avenir professionnel. Annoncé pour un retour dans le championnat français dès cet hiver où, selon des sources dignes de foi, au moins quatre clubs, à savoir Istres, Sochaux, Montpellier et Nancy seraient prêts à l'engager, du moins jusqu'à la fin de la saison, son transfert risque de capoter au vu de la situation que traverse actuellement l'un des plus anciens capés des Verts. Saïfi, qui refuse de faire des déclarations depuis quelque temps, devra faire vite pour trouver un club sachant que la période des transferts hivernaux en Europe prendra fin au terme de ce mois de janvier. Sachant que la CAN est finie pour lui, il serait préférable de le laisser partir pour lui permettre de s'occuper de son avenir, mais il faudra surtout que la Fédération prenne très au sérieux son cas. A une dizaine de jours de la clôture du mercato, Saïfi doit absolument se caser au risque de compromettre sérieusement sa participation au Mondial, une manifestation qu'il ne veut, en aucun cas, rater avant de mettre un terme à sa carrière. D'ailleurs, ce sera une récompense pour ce joueur qui a tant donné pour la sélection nationale. En revanche, pour ce qui de la rupture de son contrat unilatéral par la direction d'Al-Khoor, nous avons appris que le président de la FAF, s'est personnellement saisi du dossier. Raouraoua aurait même demandé à Saïfi une copie du contrat pour l'examiner minutieusement. Une chose est sûre, la FAF veut que le joueur soit payé jusqu'au dernier centime sachant que son club lui doit encore de l'argent.