USA-Afghanistan : défense l Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a jugé, hier, peu probable que les chefs talibans acceptent une offre de réconciliation des autorités afghanes, tout en n'excluant pas que des insurgés de rang inférieur fassent la paix avec Kaboul. Gates a salué l'annonce d'un nouveau plan de réconciliation que le Président afghan, Hamid Karzaï, doit présenter le 28 janvier à la conférence de Londres sur l'avenir de l'Afghanistan, mais a affirmé que le mollah Omar et les autres chefs talibans seraient réticents à déposer les armes si la situation ne changeait pas sur le terrain. Canada : Terrorisme l Zakaria Amara, le chef présumé du groupe islamiste des «18 de Toronto», qui avait préparé plusieurs attentats à la bombe, a été condamné à la prison à vie, hier, par la Cour supérieure de l'Ontario. L'homme de 24 ans avait été reconnu coupable, en octobre, d'avoir dirigé la préparation d'attentats contre plusieurs cibles au Canada en 2006. Son groupe, inspiré par Al-Qaîda, voulait faire sauter la Bourse de Toronto, les bureaux des services secrets canadiens et une base militaire avec des explosifs à base d'engrais. Il a été démasqué par un policier infiltré. La semaine dernière, Zakaria Amara avait exprimé ses regrets dans une lettre lue devant la Cour de Brampton en Ontario. Iran : Assassinat l Un procureur a été tué par balles hier dans la ville de Khoy, dans le nord-ouest du pays, où le gouvernement lutte depuis plusieurs années contre des groupes séparatistes de la minorité kurde : Vali Haji-Gholizadeh a été tué devant son domicile. Le procureur de la ville, située près de la frontière turque, avait été l'objet de menaces, ces derniers jours. Les meurtriers se sont enfuis sans laisser de trace. Il avait un très bon bilan dans la lutte contre les contre-révolutionnaires, l'expropriation de terrains et la corruption. Yémen : Sécurité l «Le Yémen ne souhaite pas que des forces étrangères viennent sur son sol pour l'aider à combattre les extrémistes et Al-Qaîda», a déclaré, hier, à Ottawa son chef de la diplomatie Abou Bakr Al-Qirbi. Interrogé sur l'opportunité de voir des soldats américains débarquer au Yémen pour s'attaquer à Al-Qaîda, il a répondu par la négative. «Le combat contre Al-Qaîda doit être engagé par les unités antiterroristes et les forces armées yéménites», a-t-il dit. «La présence de troupes étrangères au Yémen nuirait, en fait, à nos efforts contre Al-Qaîda», a ajouté M. Al-Qirbi.