Conflit n L'ex-SG de l'APC de La Casbah, suspendu de ses fonctions par le P/APC de cette municipalité, a été affecté au département des affaires culturelles. Amar Karout ne cesse de réclamer son retour à son poste de secrétaire général. D'après lui, rien n'allait plus et sur tous les plans, depuis plus de deux années. «En gros, mon affaire est d'ordre personnel puisque le président de cette APC est en train de régler ses litiges et ses différends avec moi, et bien sûr en utilisant la loi avec beaucoup d'intelligence», a-t-il encore précisé. Et d'ajouter : «L'affaire remonte à 2007 et le différend s'étend à la période des dernières élections communales où j'ai été chargé de gérer la commune durant cette période des élections car M. Ztili était candidat. A cette époque, M. Ztili ne devait pas utiliser le véhicule de service de l'APC, sous pression des autres candidats des différents partis politiques, et ce conformément à la loi. Après ce scrutin le FLN a eu 8 sièges sur 15 ce qui lui permet d'avoir une position de force pour la constitution du conseil de l'APC et les différentes commissions. M. Karout a essayé de jouer un rôle au profit d'une autre formation, et c'était là la faute «inexcusable» que le président de cette municipalité a retenue contre lui. M. Karout reconnaît ce fait et estime qu'il a été induit en erreur. Les informations recueillies hier ont bien confirmé que l'ex-SG voulait jouer le jeu de certains partis qui n'ont rien à voir avec le FLN et que cela a été à l'origine du conflit qui l'oppose au maire. Notre interlocuteur n'a pas omis de rappeler qu'il a adressé des correspondances au wali d'Alger et au ministère de l'Intérieur pour demander «l'ouverture d'une enquête administrative». Il s'élève également contre la décision de son retrait du téléphone portable, du logement de fonction et du véhicule de service mis à sa disposition par les autorités publiques. Dans cette même lettre, dont nous détenons une copie, le SG de la commune a expliqué noir sur blanc les raisons du conflit qui l'opposent au maire et que ce dernier a fait de lui une victime à titre de «règlement de comptes». Contacté par nos soins, le président de l'APC de la Casbah, a été très bref : il avance que les raisons qui l'ont poussé à prendre la décision à l'encontre de M. Karout sont nombreuses. «Il a signé des documents qui peuvent porter atteinte à la législation en vigueur, et quand il a reçu une lettre de ma part le sommant de suspendre cette signature il a carrément refusé de le faire. Pis encore, il n'a même pas voulu recevoir ma correspondance. Que devait donc être la réaction d'un P/APC ? s'interroge-t-il. En tout état de cause, il serait bon de rappeler que l'ex-SG continue à percevoir son salaire et bénéficie de tous les avantages qui vont avec.