La situation se complique à l'Assemblée populaire communale de La Casbah. Alors que le blocage qui affecte l'APC depuis plus de deux années n'est toujours pas réglé, c'est au tour du secrétaire général de cette commune de monter au créneau et de demander « l'ouverture d'une enquête administrative ». Dans une lettre adressée au wali d'Alger et au ministère de l'Intérieur, ce commis de l'Etat se dit victime d'un « règlement de comptes » et de pratiques « discriminatoires » engagées à son encontre par le P/APC. Il dénonce, notamment, son affectation du secrétariat général de la commune au bureau de l'éducation et de la culture sans que le maire daigne lui transmettre la décision de fin de fonction comme le stipule la loi. Il s'élève également contre la décision de sa dépossession du téléphone portable, du logement de fonction et du véhicule de service mis à sa disposition par les autorités publiques. Dans cette même lettre, dont nous détenons une copie, le SG de la commune de La Casbah explique que la genèse du conflit qui l'oppose au maire remonte à la campagne électorale ayant précédé les dernières élections communales.