Ceux qui veulent déstabiliser l'assemblée sont loin de connaître la réalité de la commune. Ils sont mus par un unique but : satisfaire leurs intérêts personnels. C'est en ces termes que le P/APC de La Casbah, Amar Zetili, résume l'attitude des élus qui l'ont, à travers un communiqué remis récemment à notre rédaction, mis en cause dans la situation de crise que vit la commune. Avant de répondre point par point aux accusations, le P/APC a tenu tout d'abord à lever les équivoques sur les circonstances de son élection à la tête de conseil précisant que la liste FLN a été choisie par la direction du parti dirigée par l'ancien chef de gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, recommandant de désigner la tête de liste comme président de l'Assemblée communale. Les élections se sont soldées par 8 sièges au profit du FLN soit la majorité écrasante, 3 pour le FNA, 2 pour le RND et 2 pour le PT. Juste après l'annonce des résultats, quatre membres de la composition FLN se sont opposés pour rallier les autres partis. Le recours fait ressortir une parité de quatre à quatre la composition du FLN impliquant de facto l'application de l'article 25 du code de la wilaya qui stipule que dans ce cas c'est le candidat le plus âgé qui est désigné président de l'exécutif, ce qui a été exécuté par le wali délégué en m'installant. Mais les opposants ont rejeté cette logique en signant une pétition de retrait de confiance déclarant à tort qu'ils ont la majorité. “En réalité avec un des deux membres RND qui nous a rejoint, ils ne sont que neuf où sont donc les 2/3 dont ils parlent ? Ceux qui veulent déstabiliser l'Assemblée sont loin de connaître la commune. Ils sont mus par l'unique but : satisfaire leurs intérêts personnels. Et là, je pense que je suis bien placé pour parler de chacun d'eux. Ils se reconnaîtront dans ces quelques détails. Pour le premier, il s'agit d'une histoire d'étal qu'il occupait au marché Ammar Ali dans les années 80 ( alors qu'il était sans travail) que la municipalité a restitué après la réorganisation dudit marché vers la fin des années 90. Où est le tort du maire dans cette affaire sachant que la décision de reprendre le bien communal est du ressort d'une commission ? Que dire de cet autre élu qui, faisant fi de toute réglementation, s'est permis de prendre un congé datant de plus de dix ans avec la complicité du SG ? Est-ce à dire que veiller sur l'application de la réglementation est un tort ? Et cet élu qui fait de l'opposition pour la raison que la convention de prestation de service ( une benne à ordures) qui le liait à l'APC a été suspendue car d'une part trop chère et d'autre part le problème de ramassage d'ordures a été pris en charge par Netcom. Ou encore la salle des sports que la commune veut mettre à la disposition des enfants du peuple ? Ce même élu s'est distingué par son caractère violent en agressant un agent de sécurité. Que dire aussi de cet élu qui, pour fuir ses responsabilités, a abandonné son poste pour plus de huit mois et dès son retour en a réclamé treize autres ? D'autres membres pour raison de liens de parenté sont solidaires avec ces opposants. Pour moi cela s'appelle un règlement de comptes. Comment oser parler de retrait de confiance pour des élus qui ne viennent jamais à l'APC ? On me rend responsable de la crise pendant que de mon côté je n'ai cessé de leur demander de déléguer un représentant de chaque parti pour discuter des problèmes dont ils se prétendent les défenseurs. Plusieurs convocations leur ont été adressées par la direction du FLN pour revenir à la raison, en vain. C'est d'ailleurs pour cette raison que des mesures de suspension ont été prises à leur encontre. On m'accuse de ne pas payer l'indemnité de représentation alors qu'ils sont responsables du blocage du budget non adopté.” Concernant le projet 530 logements APC/CNEP de Bab Ezzouar, le maire explique que ce dernier inscrit en 1989 a démarré en 1990 pour s'arrêter en 1995 avec seulement 110 logements réalisés. Une année après, la CNEP se retire du projet qui n'a repris qu'en 2000 suite à l'appel du wali d'Alger de l'époque lancé aux promoteurs. Les procédures terminées, une convention est signée entre l'EPLF Béjaïa, la wilaya d'Alger et l'APC de La Casbah. “A mon installation en octobre 2002, je ne pouvais qu'assurer la continuité du projet alors que l'EPLF Béjaïa s'était engagée à payer le terrain et les dettes antérieures de la commune chiffrées à 45 milliards de centimes au profit de la CNEP ainsi que d'autres projets et aménagements. À mon arrivée, la première chose à faire était de récupérer les 20 logements déduits des 420 restants à réaliser, ensuite la signature de la convention de transfert du projet 530 logements en formule LSP avec l'EPLF Béjaïa. À rappeler que ce projet a été inauguré par le président de la République. S'agissant de la distribution, je confirme que la majorité des logements a été affectée. Au jour d'aujourd'hui, il ne reste que 52 logements qui seront livrés prochainement. Il faut noter que les élus contestataires ont bénéficié de logements au même titre que les citoyens qui ont attendu depuis des années. Ces messieurs auraient pu se retirer à la suite de l'annonce de mon élection, mais ils pensaient se servir de moi. Pour preuve dès qu'ils ont compris que j'étais déterminé à mener une politique d'intérêt général et au service des citoyens, les choses ont étrangement changé. Comment interpréter le fait que le président sortant que j'étais avait 5 sièges et le mandat suivant (actuel) 8 sièges sinon que je jouis d'une grande popularité. Mes détracteurs ont déposé des plaintes au niveau de la section de recherches de la gendarmerie, de la brigade économique, de la BRI, etc. Aucune irrégularité n'a été décelée. Je rappelle que tous les dossiers sont là pour témoigner de la bonne gestion de la commune. Si ces opposants qui veulent déstabiliser l'APC détiennent des preuves sur quoi que ce soit, je les défie de les montrer. Ceci étant, je me réserve le droit de poursuites judiciaires prévues en pareil cas.” ALI FARèS