Objectif n Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir, au Sahara occidental, à une solution politique du conflit qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Les négociations informelles entre le Maroc et le Front Polisario sous l'égide des Nations unies reprendront les 10 et 11 février près de New York, a annoncé, hier, mardi, un porte-parole onusien. «Le secrétaire général des Nations unies se félicite du fait que les deux parties (Le Maroc et le F. Polisario) aient accepté la proposition de son émissaire spécial, Christopher Ross, que la prochaine session de négociations informelles sur le Sahara occidental se tiennent les 10 et 11 février», a indiqué M. Farhan Haq, lors d'un point de presse. Il a ajouté que le secrétaire général, M. Ban Ki-moon «encourage les parties à faire de nouveaux progrès et les exhorte à des discussions substantielles et productives». Cette rencontre informelle entre les deux parties au conflit, la seconde depuis la nomination de M. Ross en tant qu'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, en janvier 2009, sera destinée à préparer un 5e round de négociations directes. La première rencontre informelle, en août dernier, n'a pas permis de fixer une date pour la reprise de ce 5e round. Pour rappel, sur demande du Conseil de sécurité de l'ONU, les deux parties en conflit ont engagé en juin 2007 des négociations directes, dont quatre rounds ont eu lieu à Manhasset. Toutefois, ces quatre premières sessions n'ont pas permis de rapprocher les positions et les pourparlers sont restés bloqués pendant de longs mois. Cette déclaration du porte-parole onusien intervient après celle du représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, qui a annoncé, lundi, que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc pourraient reprendre dans le courant du mois de février. «Je pense que le prochain round des négociations aura lieu au début de la deuxième semaine de février. C'est la date proposée mais il n'y a pas encore de confirmation définitive», a-t-il déclaré. Revenant sur la rencontre informelle tenue entre les deux parties sous l'égide de l'Onu, au mois d'août dernier à Duerstein, en Autriche, M. Boukhari a souligné qu'il y a eu «au moins une ambiance même s'il n'y a pas eu de résultats tangibles». Pourtant «cette ambiance est menacée maintenant par la conduite sur le terrain du Maroc à travers sa répression et ses violations des droits de l'homme au Sahara occidental», a-t-il déploré. Dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental est considéré comme territoire non autonome par l'ONU depuis 1966.